Frédéric Marcadié
Sophrologue - Praticien en hypnose
Lanton, Bassin d'Arcachon
Spécialiste de la souffrance au travail
Frédéric Marcadié
Sophrologue - Praticien en hypnose
Lanton, Bassin d'Arcachon
Spécialiste de la souffrance au travail

Actualités de Frédéric Marcadié, sophrologue à Lanton, Bassin d'Arcachon

Le burn-out : Un appel au secours silencieux.

Le quotidien frénétique, le culte de la surcharge de travail, on connaît tous ça.

Mais saviez-vous que derrière ce masque de super-héros professionnel se cache parfois un appel au secours silencieux ?

Bienvenue dans le monde du burn-out, où demander de l'aide devient une épreuve ardue.

Le mythe du super-héros au travail.

On a tous entendu parler du mythe du super-héros au travail, celui qui jongle avec mille tâches sans broncher.

Mais à quel prix ?

Le burn-out guette souvent ceux qui s'efforcent de tenir ce rôle, avec des conséquences parfois dramatiques pour la santé mentale.

Signes et symptômes du burn-out.

Comment savoir si vous êtes en train de brûler vos ailes ?

Des signaux d'alerte peuvent vous mettre sur la piste : épuisement constant, troubles du sommeil, irritabilité.

Ignorer ces signes, c'est comme jouer avec le feu.

Stigmatisation et peur du jugement.

La société a tendance à stigmatiser les problèmes de santé mentale, créant ainsi un obstacle supplémentaire pour ceux qui ont besoin d'aide.

La peur du jugement devient un mur difficile à franchir.

La pression de la perfection.

La quête incessante de la perfection au travail peut être un terrain fertile pour le burn-out.

Les erreurs sont humaines, mais dans un monde obsédé par la perfection, admettre ses limites devient un défi.

L'importance de rompre le silence.

Parler ouvertement de son état émotionnel peut sembler délicat, mais c'est souvent le premier pas vers la guérison. Briser le silence crée une connexion humaine, une bouée de sauvetage dans l'océan tumultueux du burn-out.

Les ressources disponibles.

Il existe une myriade de ressources accessibles pour ceux en quête d'aide.

Des professionnels de la santé mentale aux associations de soutien, il est temps de déployer ces filets de sécurité.

Le courage de demander de l'aide :

Demander de l'aide peut sembler déroutant, mais cela devrait être un acte de courage, pas de faiblesse.

Comment surmonter la peur ?

Commencez par ouvrir une conversation honnête, que ce soit au travail ou à la maison.

L'importance de l'écoute active.

L'écoute active joue un rôle crucial dans le soutien des personnes en burn-out.

Être attentif aux besoins émotionnels des autres crée un espace où la guérison peut commencer.

Les apports de la sophrologie.

Dans cette quête de rétablissement, la sophrologie peut jouer un rôle essentiel.

En utilisant des techniques de relaxation, de respiration et de visualisation, elle offre une approche holistique pour apaiser l'esprit et le corps, constituant ainsi un complément précieux aux traitements traditionnels.

Se reconstruire après le burn-out.

Une fois que l'aide est sollicitée, la reconstruction commence.

Des conseils pratiques et des histoires inspirantes montrent que la vie après le burn-out est possible.

Changements nécessaires dans la culture du travail.

Pour éviter le burn-out, des ajustements dans la culture du travail sont nécessaires.

Les entreprises doivent favoriser une culture de bien-être mental, où la santé des employés prime sur la quête incessante de la productivité.

 

En résumé, demander de l'aide en cas de burn-out est loin d'être un signe de faiblesse.

C'est un acte courageux, un cri de ralliement pour briser le silence et embrasser la guérison.

Dans une société où le surmenage est glorifié, il est temps de reconnaître que même les super-héros ont besoin d'un coup de main de temps en temps.

Le burn-out ne doit pas être la fin, mais plutôt le début d'un voyage vers une vie plus équilibrée.

 

Frédéric Marcadié.

Sophrologue - Praticien en hypnose.

01 février 2024.

Burn out

Quand le boulot te pèse :
Comprendre la détresse psychologique au travail.

Le monde professionnel peut être une jungle parfois. Entre les objectifs élevés, la pression constante et les relations parfois tendues, il n'est pas étonnant que beaucoup d'entre nous ressentent une détresse psychologique au travail. Dans cet article, plongeons dans les eaux troubles de la détresse psychologique et découvrons comment la reconnaître, la gérer et surtout, comment trouver des solutions et du soutien.

Le stress au quotidien.

Le stress au travail, c'est un peu comme cette ombre qui s'invite dans nos journées, sans prévenir, sans invitation. On peut le comparer à un compagnon de route indésirable, mais qu'on ne peut tout simplement pas éviter.

Et soyons honnêtes, on le ressent tous à un moment donné de notre vie professionnelle, n'est-ce pas ?

Imaginez cela comme une petite voix intérieure, toujours présente, murmurant des attentes incessantes. "Fais plus, fais mieux, fais-le plus rapidement." C'est comme si cette voix était programmée en boucle, en répétition constante dans nos têtes. Une pression invisible, mais tellement réelle.

Le stress professionnel, c'est cette sensation que les attentes sont toujours un cran au-dessus de ce que l'on peut atteindre. C'est la montée d'adrénaline à chaque nouveau projet, chaque deadline qui approche. Et tout cela peut vraiment être épuisant.

On se retrouve coincé dans un tourbillon de tâches à accomplir, de responsabilités qui s'accumulent, et on a l'impression que le temps file à une vitesse folle.

Cette course effrénée pour être toujours à la hauteur, pour ne jamais décevoir, peut laisser des séquelles sur notre bien-être mental.

Le stress au travail peut aussi se manifester physiquement. Des maux de tête, des tensions musculaires, des troubles du sommeil, autant de signes que notre corps nous envoie pour nous alerter sur le fait que quelque chose ne va pas. C'est comme si notre propre corps nous suppliait de ralentir, de prendre une pause, mais la pression persiste.

Pourtant, la vérité, c'est que le stress n'est pas nécessairement un ennemi. Un certain niveau de stress peut même être stimulant, nous poussant à donner le meilleur de nous-mêmes. Mais quand ce stress devient chronique, quand il nous accompagne du lever au coucher, c'est là que les choses se compliquent.

Il est crucial de reconnaître et de comprendre ce stress au quotidien. Savoir quand il devient trop envahissant, quand il passe de moteur à frein dans notre vie professionnelle. Parce qu'au bout du compte, personne ne devrait se sentir écrasé par cette ombre constante.

Il est temps de prendre du recul, de respirer profondément, et de trouver des moyens efficaces de gérer ce stress pour préserver notre équilibre mental au travail.

Les signes révélateurs.

Alors, comment reconnaître ces signaux d'alarme indiquant que l'on pourrait être en train de sombrer dans la détresse psychologique ?

Les signes sont souvent comme des feux clignotants, mais parfois, on les ignore simplement, pensant qu'ils vont passer tout seuls. Spoiler alert : ils ne le font pas toujours.

Un premier indicateur peut être ces maux de tête fréquents qui semblent s'installer comme des visiteurs indésirables. On pourrait les attribuer à une journée stressante de temps en temps, mais si ces maux de tête deviennent une présence régulière, ils pourraient bien être un signal de détresse psychologique.

Le corps parle, et il est important de l'écouter.

La fatigue constante est un autre signe à ne pas négliger. Si même après une bonne nuit de sommeil, on se réveille épuisé, avec une lassitude qui semble s'installer, il est temps de se poser des questions. Le travail devrait certes nous fatiguer à la fin de la journée, mais il ne devrait pas nous épuiser à un point tel que même le week-end ne suffit pas à recharger nos batteries.

L'irritabilité soudaine peut également être un indicateur de détresse psychologique. Si des situations qui ne nous auraient normalement pas dérangés nous mettent soudainement à cran, il est peut-être temps de se demander pourquoi. Le travail peut être source de stress, mais il ne devrait pas être la cause d'une humeur constamment sombre.

Et que dire des changements dans nos habitudes alimentaires ?

Si l'appétit diminue ou augmente de manière significative, cela peut être le signe que quelque chose ne va pas bien. Le stress au travail peut influencer nos habitudes alimentaires, et il est important de rester vigilant quant à ces changements.

Ces signaux ne sont pas à prendre à la légère. Ils sont les messagers silencieux de notre bien-être mental. Ignorer ces signes, c'est risquer de laisser la détresse psychologique s'installer de manière plus profonde. Il est donc crucial de prêter attention à ces signaux, de les reconnaître et de prendre des mesures pour protéger notre santé mentale au travail. Parce qu'il n'y a rien de plus précieux que de se sentir bien dans sa tête, même au bureau.

 

La pression des objectifs.

Parlons franchement de cette pression des objectifs, cette montagne parfois insurmontable qui se dresse devant nous. On a tous des objectifs, n'est-ce pas ? C'est normal, même sain.

C'est ce qui nous pousse à évoluer, à nous dépasser. Mais quand ces objectifs deviennent une montagne abrupte, difficile à gravir, là ça se complique sérieusement.

C'est un peu comme si on nous donnait une carte pour atteindre un sommet, mais personne ne nous avait prévenus que la route serait semée d'embûches, de détours imprévus et de conditions météorologiques changeantes. Les objectifs professionnels peuvent être similaires.

On les fixe, on les visualise, mais une fois sur le terrain, la réalité peut être bien différente.

Se sentir submergé, c'est comme être pris dans une tempête où chaque goutte de pluie représente une nouvelle tâche à accomplir. On a l'impression de ne jamais pouvoir trouver un abri, de ne jamais pouvoir faire face à toutes ces demandes, à toutes ces attentes.

C'est là que la pression des objectifs devient problématique.

On se retrouve dépassé, comme si on courait après un train qui file à toute allure sans jamais ralentir.

Et la question qui se pose alors est cruciale : comment trouver l'équilibre entre ce qu'on attend de nous et ce qu'on peut réellement faire ?

Il est essentiel de définir des objectifs réalistes, adaptés à nos compétences et à nos ressources. Fixer des attentes démesurées, c'est comme programmer une collision avec le mur du surmenage. On peut penser que plus on en fait, mieux c'est, mais parfois, la qualité prime sur la quantité.

La communication joue un rôle clé dans la gestion de cette pression des objectifs. Il est crucial de discuter ouvertement avec les responsables, de clarifier les attentes et de trouver des solutions réalistes. Parfois, une simple conversation peut transformer cette montagne en une série de collines plus gérables.

Apprendre à déléguer est également une compétence précieuse. On n'a pas à gravir seul cette montagne. Partager la charge avec d'autres, travailler en équipe, c'est parfois la clé pour atteindre le sommet sans s'épuiser. La pression des objectifs peut être domptée, à condition de prendre le temps de planifier, de communiquer et de s'entraider.

Alors, la prochaine fois que la pression des objectifs se fera sentir, rappelez-vous : vous n'avez pas à tout faire d'un coup, vous n'avez pas à porter le poids du monde sur vos épaules.

Trouver l'équilibre, c'est la clé pour avancer sans être écrasé par la pression.

Le harcèlement et l'intimidation.

Et maintenant, plongeons dans le côté sombre du travail, là où l'ombre de l'intimidation et du harcèlement peut obscurcir notre quotidien professionnel.

Aborder ce sujet peut être délicat, mais c'est crucial. Identifier ces comportements toxiques et comprendre leurs conséquences psychologiques est la première étape essentielle pour briser ce cercle vicieux.

Le harcèlement au travail peut revêtir de nombreuses formes, des remarques déplacées aux gestes discriminatoires. C'est comme une toile d'araignée invisible qui peut étouffer la joie et l'épanouissement au travail.

La première étape pour le combattre est de le reconnaître.

Identifier le harcèlement, c'est être attentif aux signaux d'alarme. Des commentaires dégradants, des comportements délibérément humiliants, des discriminations basées sur le genre, l'âge, la race ou d'autres caractéristiques personnelles sont autant de drapeaux rouges. Si quelque chose vous met mal à l'aise, il est essentiel de ne pas minimiser ces sentiments.

Comprendre les conséquences psychologiques du harcèlement est tout aussi crucial. Cela va au-delà des blessures apparentes. C'est le poison qui s'infiltre dans l'estime de soi, qui érode la confiance en soi et qui peut même conduire à des problèmes de santé mentale.

Ignorer le harcèlement, c'est laisser une fissure se transformer en un gouffre de détresse psychologique.

L'intimidation, quant à elle, peut être plus insidieuse. Elle se cache souvent derrière des comportements subtiles, mais néanmoins dévastateurs. Des regards méprisants, des commentaires sarcastiques, une exclusion délibérée du groupe, tous ces actes peuvent constituer une forme d'intimidation.

Et comme le harcèlement, elle laisse des cicatrices invisibles.

La première étape pour briser ce cercle vicieux est de parler. Oui, c'est difficile, mais c'est nécessaire. Parler à un supérieur, à un collègue de confiance, ou même à un service des ressources humaines. Le silence n'est pas une option quand il s'agit de lutter contre le harcèlement et l'intimidation.

Les entreprises doivent également jouer un rôle actif. Mettre en place des politiques claires contre le harcèlement, fournir des formations sur la sensibilisation et créer un environnement où les employés se sentent en sécurité pour signaler ces comportements sont des étapes cruciales.

En brisant le silence autour du harcèlement et de l'intimidation, on pose les bases d'un environnement de travail plus sain et plus équilibré. Il est temps de faire de chaque lieu de travail un endroit où chacun se sent respecté, valorisé et en sécurité.

La détresse psychologique ne doit pas avoir sa place dans les couloirs professionnels.

L'isolement social.

Est-ce que vous vous sentez seul au travail ?

Cette question peut parfois résonner comme un cri silencieux dans les couloirs professionnels. L'isolement social peut frapper fort, même au sein d'une foule de collègues.

On peut être entouré physiquement, mais se sentir complètement isolé sur le plan émotionnel. Alors, comment peut-on créer un environnement de travail inclusif où chacun se sent à sa place ?

L'isolement social au travail peut se manifester de différentes manières. Cela peut être le résultat d'une communication limitée, de l'absence de relations personnelles significatives ou de la sensation d'être ignoré dans le flux quotidien des activités professionnelles.

La solitude au travail peut avoir des conséquences graves sur la santé mentale et le bien-être général.

La première étape pour contrer l'isolement social est de reconnaître son existence. Trop souvent, les signaux sont subtils, mais perceptibles. Si vous vous sentez déconnecté, si les conversations informelles sont rares, il est temps de prendre conscience de cette réalité émotionnelle.

Créer un environnement de travail inclusif commence par encourager la communication ouverte et l'inclusion. Les employeurs peuvent jouer un rôle clé en favorisant une culture d'équipe qui valorise la diversité des idées, des expériences et des personnalités. Des activités d'équipe, des événements sociaux, et même des espaces de discussion informels peuvent contribuer à renforcer les liens entre les collègues.

Il est également important de promouvoir la sensibilisation et l'empathie. Prendre le temps de connaître ses collègues au-delà de leurs rôles professionnels peut créer des connexions plus profondes. Le simple fait de demander comment va quelqu'un, de partager des expériences et d'écouter activement peut faire une énorme différence.

La technologie peut également être une alliée. Les plateformes de communication interne, les groupes de discussion en ligne et les forums peuvent offrir des espaces virtuels pour connecter les employés et renforcer le sentiment d'appartenance à une communauté.

Finalement, l'inclusion sociale au travail nécessite un effort collectif. Chacun a un rôle à jouer pour s'assurer que personne ne se sente isolé. Que ce soit en invitant un collègue à déjeuner, en partageant des idées ou en reconnaissant la valeur de chacun, chaque geste compte.

Créer un environnement de travail inclusif, c'est construire des ponts émotionnels entre les membres d'une équipe. C'est s'assurer que chaque voix est entendue, que chaque individu se sent accepté et soutenu.

Parce que lorsque l'isolement social est remplacé par la collaboration et l'inclusion, le bien-être au travail peut réellement s'épanouir.

La charge de travail excessive.

Une charge de travail excessive, c'est comme jongler avec trop de balles à la fois. Les journées semblent interminables, les deadlines s'accumulent comme des dominos prêts à tomber, et tout cela peut rapidement mener à un épuisement total.

Mais, rassurez-vous, il existe des façons de naviguer dans ce tourbillon sans perdre la tête.

Lorsque les responsabilités s'accumulent au point de devenir écrasantes, il est crucial de faire une pause et de prendre du recul.

La première étape consiste à évaluer la charge de travail de manière réaliste.

Quelles tâches sont vraiment prioritaires ? Quelles sont celles qui peuvent être déléguées ou repoussées à un moment plus propice ?

La planification devient alors une alliée précieuse. Établir une liste de tâches, définir des échéances réalistes et hiérarchiser les activités sont des moyens efficaces pour éviter de se sentir submergé. Cela permet également de visualiser le travail à accomplir de manière plus gérable et d'atténuer le sentiment d'urgence constant.

Apprendre à dire "non" est une compétence essentielle. Il est souvent tentant d'accepter chaque nouvelle demande, mais parfois, dire non est la meilleure chose à faire pour préserver sa santé mentale. Il est important de définir des limites claires et de communiquer de manière assertive sur ce que l'on peut réaliser dans un laps de temps donné.

La délégation est une autre stratégie à ne pas sous-estimer. Travailler en équipe signifie partager la charge, et parfois, confier certaines responsabilités à d'autres membres de l'équipe permet de répartir le fardeau de manière plus équitable.

Prendre des pauses régulières est essentiel pour maintenir une productivité durable. Le cerveau a besoin de moments de repos pour fonctionner efficacement. Que ce soit une courte promenade, une pause café ou quelques minutes de méditation, ces pauses peuvent revitaliser l'esprit et améliorer la concentration.

La communication avec les supérieurs est également cruciale. Si la charge de travail devient trop pesante, il est important de partager ces préoccupations avec les responsables. Ils peuvent être en mesure de fournir un soutien supplémentaire, de revoir les échéances ou de redistribuer certaines tâches.

Enfin, reconnaître ses propres limites est une étape essentielle dans la gestion de la charge de travail. Personne n'est infaillible, et savoir quand demander de l'aide ou déléguer peut éviter un épuisement total. Prendre soin de sa santé mentale est aussi important que d'accomplir les tâches professionnelles.

Alors, même lorsque la charge de travail atteint des sommets, rappelez-vous : il y a des stratégies pour naviguer dans ce flux constant.

L'équilibre entre l'efficacité professionnelle et le bien-être personnel est atteignable, à condition de prendre des mesures proactives pour gérer intelligemment la charge de travail excessive.

 

La stigmatisation et le tabou.

Parlons franchement : pourquoi est-ce que la détresse psychologique au travail est encore un sujet tabou ?

Bien que nous passions la majeure partie de nos vies au travail, la santé mentale reste souvent en arrière-plan, cachée derrière des portes closes.

Il est temps de briser ces barrières, car la santé mentale au travail mérite toute notre attention.

Le tabou autour de la détresse psychologique persiste pour plusieurs raisons. Il peut être attribué à des stéréotypes tenaces, à la peur du jugement, ou à une culture professionnelle qui valorise souvent la résilience au détriment du bien-être mental. Cependant, il est essentiel de comprendre que la détresse psychologique est une réalité pour de nombreuses personnes, et il est temps d'en parler ouvertement.

La stigmatisation liée à la santé mentale au travail peut être particulièrement dévastatrice. Les employés peuvent craindre des répercussions sur leur carrière s'ils expriment leurs difficultés émotionnelles. Cette peur du jugement peut conduire à la dissimulation des problèmes mentaux, aggravant ainsi la situation et empêchant l'accès à un soutien nécessaire.

Pourtant, en brisant la stigmatisation, nous pouvons créer un environnement professionnel plus compréhensif et solidaire. Cela commence par des discussions ouvertes et honnêtes sur la santé mentale au travail. Les employeurs ont un rôle crucial à jouer en instaurant une culture d'entreprise qui valorise la transparence et encourage les employés à partager leurs expériences sans crainte de représailles.

Il est également important de fournir des ressources et un soutien adéquats. Les programmes de bien-être mental, les services d'assistance aux employés et les initiatives de sensibilisation peuvent contribuer à créer un réseau de soutien essentiel pour les employés en détresse.

En parlant ouvertement de la détresse psychologique au travail, nous contribuons à changer les mentalités. C'est une invitation à reconnaître que le bien-être mental est aussi important que la productivité, que la vulnérabilité n'est pas une faiblesse, mais une force.

En brisant le tabou, nous créons un espace où chacun se sent libre de demander de l'aide, de partager ses préoccupations et de travailler dans un environnement qui prend soin de son bien-être global.

Il est temps de mettre fin à la stigmatisation, de briser le tabou et de placer la santé mentale au travail au premier plan de nos préoccupations.

Parce qu'un milieu professionnel sain et compréhensif est non seulement bénéfique pour les individus, mais aussi pour la productivité et le succès de l'entreprise.

L'épuisement professionnel.

Ah, le fameux burn-out. On en entend parler, mais qu'est-ce que c'est vraiment ?

C'est bien plus qu'une simple fatigue. Le burn-out est une épuisement professionnel profond, physique et émotionnel, souvent causé par un stress chronique au travail. Il se manifeste par une sensation d'épuisement constant, une perte d'enthousiasme pour le travail, et un sentiment d'inefficacité.

Reconnaître les signes précurseurs.

Le burn-out n'arrive pas du jour au lendemain. Il s'installe insidieusement, laissant derrière lui des signes précurseurs. Si vous commencez à ressentir une fatigue persistante, un désintérêt croissant pour vos tâches professionnelles, des troubles du sommeil, ou même des symptômes physiques tels que maux de tête et douleurs musculaires, il est temps de prêter attention.

Ignorer ces signaux, c'est courir le risque que le burn-out s'installe et prenne le contrôle.

La pression continue et l'incertain professionnel.

Le burn-out est souvent lié à une pression constante, à des attentes démesurées, et à un manque de soutien. Lorsque le travail devient un marathon sans fin, que les objectifs semblent insurmontables, et que l'avenir professionnel semble incertain, le terrain est propice à l'épuisement.

Les perfectionnistes et ceux qui ont du mal à définir des limites sont particulièrement vulnérables.

Comment prévenir le burn-out ?

La prévention du burn-out commence par la reconnaissance de ses propres limites. Il est crucial de savoir dire "non" lorsque la charge de travail devient excessive et de ne pas hésiter à demander de l'aide. La gestion du stress est une compétence clé : adopter des stratégies de relaxation, prendre des pauses régulières, et déconnecter du travail en dehors des heures de travail peuvent contribuer à maintenir un équilibre sain.

La communication est également essentielle. Les employés doivent se sentir à l'aise pour exprimer leurs préoccupations, et les employeurs doivent être attentifs aux signes de détresse.

Mettre en place un environnement de travail où l'échange est encouragé, où les attentes sont réalistes, et où le soutien est disponible peut considérablement réduire le risque de burn-out.

Traitement et récupération.

Si le burn-out est déjà installé, il est impératif de prendre des mesures pour la récupération. Cela peut impliquer une pause professionnelle, la recherche d'un soutien professionnel, et la mise en place de changements significatifs dans la vie quotidienne et professionnelle.

Le traitement du burn-out est un processus individuel, mais reconnaître la nécessité de faire des ajustements est le premier pas vers la guérison.

Le burn-out n'est pas une fatalité. En comprenant les signes précurseurs, en adoptant des habitudes de vie saines, et en favorisant une culture de travail équilibrée, il est possible de prévenir cette impasse professionnelle dévastatrice. La santé mentale au travail ne doit pas être sacrifiée au nom de la productivité.

La clé réside dans l'équilibre et la reconnaissance que la performance professionnelle optimale va de pair avec le bien-être personnel.

Les solutions et le soutien.

Maintenant, parlons solutions.

Comment les entreprises peuvent-elles contribuer au bien-être mental de leurs employés ?

Et en tant que simples salariés, quelles ressources sont disponibles pour nous aider dans les moments difficiles ?

 

Pour les entreprises : Soutenir une culture de bien-être.

Les entreprises ont un rôle essentiel dans la création d'un environnement de travail propice à la santé mentale de leurs employés. Voici quelques initiatives clés qu'elles peuvent mettre en place :

  1. Programmes de bien-être mental : Intégrer des programmes de bien-être mental dans le cadre professionnel peut être transformateur. Des séances de méditation ou de yoga, des ateliers de gestion du stress, et des conférences sur la santé mentale peuvent favoriser un équilibre sain entre vie professionnelle et vie personnelle.
  2. Formation des cadres et des employés : Sensibiliser les cadres et les employés à la santé mentale, aux signes de détresse, et aux ressources disponibles peut contribuer à créer une culture où chacun se sent soutenu et compris.
  3. Flexibilité au travail : Offrir des options de travail flexibles peut réduire la pression sur les employés. La flexibilité dans les horaires, le télétravail, ou même des congés de santé mentale peuvent être des moyens précieux pour soutenir ceux qui traversent des périodes difficiles.
  4. Politiques anti-stigmatisation : Mettre en place des politiques claires contre la stigmatisation liée à la santé mentale est essentiel. Les employés doivent se sentir en sécurité pour partager leurs préoccupations sans craindre des répercussions négatives.
  5. Accès à des services d'assistance : Offrir un accès facile à des services d'assistance professionnelle, tels que des conseillers ou des psychologues, peut être une ressource précieuse pour ceux qui ont besoin d'un soutien supplémentaire.

 

Pour les employés : Explorer les ressources disponibles.

En tant qu'employé, il est important de savoir où chercher du soutien en cas de besoin. Voici quelques ressources disponibles :

  1. Services d'assistance aux employés : De nombreuses entreprises proposent des services d'assistance aux employés, offrant un accès confidentiel à des professionnels de la santé mentale.
  2. Groupes de soutien : Participer à des groupes de soutien, que ce soit en ligne ou en personne, peut offrir un espace pour partager des expériences, obtenir des conseils et se connecter avec d'autres personnes traversant des situations similaires.
  3. Applications de bien-être mental : Il existe une variété d'applications conçues pour promouvoir le bien-être mental, offrant des exercices de méditation, des outils de gestion du stress et des suivis de l'humeur.
  4. Parler à un professionnel : Consulter un professionnel de la santé mentale, que ce soit un psychologue, un psychothérapeute ou un conseiller, peut fournir un soutien spécialisé pour faire face aux défis émotionnels.
  5. Congés de santé mentale : Si possible, ne sous-estimez pas le pouvoir de prendre un congé de santé mentale lorsque vous en avez besoin. Prendre du recul peut être essentiel pour retrouver l'équilibre.

 

En fin de compte, la création d'un environnement de travail sain nécessite une collaboration entre les entreprises et les employés.

En travaillant ensemble pour promouvoir une culture de bien-être mental, nous pouvons contribuer à créer des lieux de travail où la santé mentale est valorisée, soutenue et priorisée.

Conclusion.

Voilà, nous avons parcouru un sujet crucial : la détresse psychologique au travail.

Mais souvenez-vous, ce n'est pas une fatalité. Il est temps de prendre conscience, d'agir, et surtout, de ne pas avoir peur de demander de l'aide.

Parce qu'au bout du compte, la santé mentale au travail, c'est l'affaire de tous.

Le monde professionnel peut être un terrain de jeu complexe, avec ses hauts et ses bas, ses défis et ses réussites. Mais lorsque la détresse psychologique s'insinue, elle peut assombrir le tableau.

Ce que nous avons exploré ici, ce sont les ombres qui peuvent planer au-dessus des bureaux, les pressions qui peuvent devenir écrasantes, et les signes de détresse que nous devrions tous prendre au sérieux.

Cependant, il y a de l'espoir. En reconnaissant les problèmes, en comprenant les signes, et en adoptant des solutions, nous pouvons changer la donne.

Les entreprises peuvent créer des environnements de travail qui favorisent la santé mentale, les employés peuvent prendre des mesures pour prévenir la détresse, et la stigmatisation peut être brisée par des conversations ouvertes.

N'oublions pas que demander de l'aide n'est pas un signe de faiblesse, mais plutôt un acte de courage. Que ce soit auprès des collègues, des supérieurs, ou de professionnels de la santé mentale, il existe des réseaux de soutien prêts à intervenir.

La santé mentale au travail est une responsabilité collective. Nous sommes tous acteurs de la culture professionnelle, et il est de notre devoir de créer des espaces où chacun se sent respecté, soutenu, et entendu.

Alors, levons-nous contre la détresse psychologique au travail. Mettons en place des changements, encourageons la communication ouverte, et œuvrons ensemble pour des lieux de travail qui favorisent la croissance professionnelle tout en préservant le bien-être mental.

Parce qu'au bout du compte, investir dans la santé mentale au travail, c'est investir dans le potentiel, la productivité, et surtout, dans le capital humain qui fait battre le cœur de chaque entreprise.

Frédéric Marcadié.

Sophrologue – Praticien en hypnose.

28 novembre 2023.

3 phrases que vous dites peut-être et qui devraient vous alerter sur un risque de burn-out.

La période estivale se termine.

Les vacances ont souvent été bénéfiques.

Elles ont permis de se ressourcer, de se recharger pour repartir en pleine forme au travail…

En êtes-vous sûr ?

 

Spécialisé dans la souffrance au travail, l’épuisement professionnel et le burn-out, j’ai reçu, malheureusement cette année encore, durant l’été, de nombreuses personnes qui ont senti un mal-être durant leurs congés.

Mal-être qu’elles avaient du mal à définir, à décrire ou même à comprendre et à accepter.

En effet, pourquoi se sentir mal alors qu’on est en vacances ?

Comment se fait-il que notre corps et notre mental refusent de s’accorder du repos dans une période de l’année qui est faite pour ça ?

C’est illogique, absurde et ça entretient d’autant plus le sentiment de mal-être.

Rapidement durant les entretiens avec ces personnes le sujet du travail se présente.

Omniprésent durant les périodes de congés, même si à priori cela n’a pas sa place durant cette période de repos et de ressourcement.

Eh oui, nous prenons avec nous dans nos valises le travail, ses contraintes petites ou grandes, les difficultés qu’il génère voire la souffrance qui nous accompagne tout au long de l’année.

 

Durant ces entretiens, il y a 3 phrases que j’entends régulièrement et que je vous livre.

« Je ne peux pas laisser mon travail à quelqu’un d’autre. »

« Si, je sais déconnecter ! Enfin presque … »

« Il faut juste que je tienne encore un peu ».

 

Que se cache – t – il derrière ces phrases ?

 

« Je ne peux pas laisser mon travail aux autres. »

 

Dans cette situation, lorsque je demande des précisions sur cette phrase, se présentent deux éléments.

Le premier, c’est un manque de confiance dans ses confrères ou collaborateurs. Je suis indispensable et / ou je suis le seul à bien effectuer mon travail.

Rencontrer des difficultés à faire confiance, à déléguer fait irrémédiablement glisser vers la surcharge de travail et l’épuisement professionnel.

Surcharge que l’on amène avec soi en congés.

Le deuxième élément lié à cette phrase est une volonté de ne pas surcharger ses collègues de travail que l’on considère comme eux-mêmes fragiles aux portes de l’épuisement professionnel.

C’est une démarche honorable, mais qui vous fera chuter sans avoir pour autant pu aider vos collègues de galère.

 

« Si, je sais déconnecter ! Enfin presque … »

 

Lorsque ce thème de la déconnexion arrive dans les entretiens, les personnes que je reçois argumentent en expliquant que lorsqu’elles sont en congés, elles ne vérifient leurs messages (mails ou sms) que quelques fois par semaine, voire quelque fois par jour…

Ce quelquefois par semaine ou par jour suffit à entretenir le stress, le mal-être et empêche le mental de se mettre en off, de couper avec le travail.

La consultation de ses messages s’accompagne d’ailleurs souvent de réponses… Toujours urgentes ou a minima nécessaires !

Autant d’éléments qui entretiennent la charge mentale générée par le travail, autre facteur important de l’épuisement professionnel.

 

« Il faut juste que je tienne encore un peu. »

 

Cette phrase est peut-être la plus significative de toutes.

Lorsqu’on vit un mal – être ou une souffrance au travail, il est fréquent de fixer des échéances souvent illusoires pour se convaincre que ça ira mieux plus tard.

Parmi ces échéances en voici quelques une.

« Juste tenir jusqu’à mon changement de poste. »

« Juste tenir jusqu’au départ de mon chef. »

« Juste tenir jusqu’aux prochaines vacances. »

Je ne ferai pas là une liste exhaustive de tout ce que j’ai entendu en séance.
De plus dans la plupart des cas, lorsque l’échéance attendu est atteinte, le mal-être ne disparait pas et peux entrainer, au contraire, l’explosion de la personne en burn-out.

Vouloir tenir à tout prix ne permet pas d’aller mieux et vous précipite vers l’épuisement professionnel.

 

Alors si de retour de congés vous vous surprenez à prononcer ces phrases. Ou même si elles vous ont accompagnées durant vos vacances, pensez qu’il est peut-être temps de décider d’être accompagné afin de changer de champ lexical.
 

Frédéric Marcadié.

Sophrologue – Praticien en hypnose.

30 août 2022

 

 

Et pour vous, la retraite ça se passe comment ?

Que vous soyez nouveau retraité ou futur retraité, le passage de la vie active à la vie de retraité est toujours une étape importante de son existence.

 

Se préparer à ce changement de vie est important car il est peut être à la fois très positif, mais il peut aussi générer des sentiments plus mitigés voire négatifs.

Je vous livre cet article car je reçois en consultation de plus en plus de néo ou futurs retraités en difficultés qui ont du mal à appréhender ce passage existentiel sereinement.

 

Selon la dernière publication de 2021 de la DREES (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) la France comptait en 2019 16,7 millions de retraités soit une hausse de 300000 personnes par rapport à 2018.

Le départ moyen de l’âge à la retraite est de 62 ans et 2 mois.

(Source : Les retraités et les retraites - édition 2021 | Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (solidarites-sante.gouv.fr))

Corrélées à l’espérance de vie qui est de 79,2 ans pour les hommes et 85,3 ans pour les femmes (Source : Espérance de vie : sous le choc du coronavirus – Centre d'observation de la société (observationsociete.fr)), ces données nous font aisément comprendre que la retraite est une période importante de la vie d’un être humain.

 

J’ai pu observer lors de mes consultations en sophrologie avec des séniors jeunes retraités ou en passe de le devenir, trois situations pouvant engendrer des difficultés dans leur future existence.

 

Tout d’abord, j’ai identifié ce que j’appelle « la fin de la cavale ».

 

Il y a des actifs, quelque soit leur statut, salarié, cadre, manager ou même dirigeant d’entreprise qui utilisent leur activité professionnelle comme une échappatoire pour fuir leur vie personnelle.

Cela leur permet de ne pas voir leurs problèmes, d’ignorer les choses difficiles de leur vécu, de détourner le regard d’une réalité peut-être compliquée de leur existence.

Très souvent cette situation est identifiée comme un « banal » surinvestissement professionnel ou une nécessité de travailler beaucoup pour subvenir à leurs besoins.

Cette fuite en avant, cette « cavale » s’arrête, alors, avec le départ à la retraite.

A ce moment-là, tout ce qui n’a pas été réglé se fait jour, se manifeste comme une bombe à retardement. Et tout cela de façon, très souvent, amplifié au point de sembler être devenu totalement insurmontable.

L’individu se retrouve confronté à tout ce qu’il a fuit durant des dizaines d’années et le choc est souvent rude !

Mésentente, conflit, voire séparation avec son conjoint, anxiété, déprime, dépression peuvent devenir, les conséquences de cette situation.

 

Une deuxième situation que j’ai observée est liée à une fin de carrière négative.

 

Ce sont là, des actifs qui terminent leur vie professionnelle sur une expérience négative, désastreuse, pour ne pas dire destructrice, licenciement, placardisation, harcèlement, burn-out …

Autant de situations qui ont, non seulement, rendu la vie impossible à la personne durant la période active mais qu’elles ramènent avec elles, comme un cadeau empoisonné, dans leur vie de retraité.

Lorsque la fin de carrière a été désastreuse, il y a un goût amer d’inachevé dans l’esprit des personnes qui ont subi cette situation.

Il existe des émotions très négatives comme la colère, la tristesse, la honte quelquefois, qui empêchent de prendre sereinement la voie de la nouvelle existence de retraité.

Je retrouve ces mêmes éléments chez les personnes qui ont effectué un travail subit durant leur carrière professionnelle. Elles développent les mêmes problématiques et symptômes que la catégorie précédente lors du passage à la retraite.

 

La troisième situation s’apparente pour moi à la notion de deuil dans le cheminement des personnes.

 

Beaucoup de jeunes ou futurs retraités viennent en consultation de sophrologie car ils éprouvent un mal-être général sans identifier clairement leurs ressentis vis-à-vis de celui-ci.

Lorsque nous abordons le sujet de leur vie professionnelle, ils expliquent et décrivent souvent avec passion tout l’amour porté à leur ancien emploi et toutes les choses positives associées à celui-ci, épanouissement, considération, reconnaissance…

Ce passage d’actif reconnu et épanoui au statut d’inactif est pour eux une déchirure qu’ils n’arrivent pas à appréhender de façon sereine.

Ils manifestent tristesse, peur du lendemain, perte d’intérêt, incapacité à se projeter.

Je l’indiquais quelques lignes plus haut, cela peut s’apparenter à une situation de deuil.

D’abord une phase descendante d’émotion négatives, puis une phase ascendante de reconstruction.

 

Spécialisé dans l’épuisement professionnel et de façon plus générale dans le monde du travail, les nouveaux ou futurs retraités se sont adressés à moi naturellement car l’univers professionnel est encore très proche pour eux.

Ils savent, en outre, qu’intervenant dans la prévention des risques psychosociaux professionnels je suis totalement en phase avec les troubles liées au monde du travail.

Et il est maintenant évident que les troubles ressentis durant cette période de transition devraient être pris en compte dans les risques psychosociaux professionnels.

 

J’accompagne aujourd’hui les futurs ou nouveaux retraités à vivre sereinement cette transition entre la vie active professionnelle et la vie active de retraité en séances de sophrologie ou d’hypnose.

 

Mes accompagnements portent sur plusieurs axes.

 

Faire le point sur leur vécu professionnel et personnel.

Identifier les éléments négatifs et positifs afin de prendre conscience de leurs acquis et des points à modifier en vue d’une existence paisible.

Appréhender de manière positive leur future vie.

Se projeter dans l’avenir afin de vivre leur retraite positivement.

 

Alors finalement…

Votre retraite, ça se passe comment ?

Il suffit quelquefois d’une aide extérieure et bienveillante pour qu’elle soit exceptionnellement heureuse !

 

Frédéric Marcadié.

Sophrologue – Praticien en hypnose.

12 janvier 2022.

 

L’entreprise est un lieu d’épanouissement personnel.

Cette réflexion m’est venu en préparant mes interventions de sophrologie en entreprise.

 

Et si je réfléchissais à modifier mon point de vue, ma perception de l’entreprise ?

 

J'ai alors décidé de  consulter des articles, des post, des commentaires concernant le bien-être en entreprise, la qualité de vie au travail, les prestations de bien-être et bien entendu de sophrologie.

J’ai lu, échangé, discuté avec des confrères et des consœurs spécialistes de l’épuisement professionnel.

J’ai constaté que nous, professionnels du bien - être au travail, nous abordons souvent ce sujet en détaillant les aspects négatifs et délétères de l’entreprise.

Nous observons souvent le monde du travail du côté sombre.

Je suis d’ailleurs le premier à parler lors de réunions d’informations ou d’interventions en entreprise, ou encore dans les différentes publications que j’ai déjà proposées, de troubles musculosquelettiques, de stress, de troubles du sommeil, de risques psychosociaux, d’épuisement professionnel, de burn-out.

J’entretiens, ainsi, l’image négative de l’entreprise qui serait responsable de tout le mal-être de ses collaborateurs.

Mon propos n’est pas de nier ce mal-être réel qui perdure au sein du monde du travail.

Les chiffres du baromètre du travail que je cite d’ailleurs régulièrement dans mes articles étayent cette réalité. (Souffrance au travail à Lanton, Bassin d'Arcachon (marcadie-sophrologue.fr)

Effectivement, il existe de réelles difficultés, de grandes situations de souffrance au travail dans les sociétés et mes interventions dans le cadre de la prévention des risques psychosociaux m’en apporte, malheureusement, la preuve au quotidien.

 

Ce constat étant fait, je me suis interrogé, sur le sens que je dois donner à mon action en entreprise.

 

Et si ma réflexion dogmatique sur le monde du travail, évoluait ?

Dois-je rester dans cette vision totalement négative de l’entreprise ?

Dois-je seulement proposer des interventions de prévention afin d’expliquer les dangers physiques et mentaux du travail ?

Dois-je donner, uniquement, des outils pour éviter de tomber en épuisement professionnel ?

 

Il existe en sophrologie un principe bien connu des praticiens qui s’appelle l’action positive.

Toute action ou pensée positive engendre une action ou pensée positive.

Prétendre apporter du positif en entreprise en véhiculant une image négative de celle-ci me semble aujourd’hui assez paradoxal.

Il est temps pour moi d’imaginer que l’entreprise peut être un lieu d’épanouissement personnel.

Le monde du travail peut être un domaine dans lequel l’être humain peut progresser, se sentir bien, s’accomplir et finalement être heureux.

Alors bien sûr, mon raisonnement semble utopiste pour certains, voire totalement décalé et en contradiction complète avec la situation qu’ils vivent actuellement.

Je le conçois aisément ayant connu moi-même une situation d’épuisement professionnel.

Il est difficile d’imaginer l’entreprise de façon positive lorsque l’on est en souffrance.

Sans pour autant, délaisser mes actions de préventions concernant les risques psychosociaux professionnels, je vais dorénavant, orienter mon travail auprès des sociétés sur l’amélioration des conditions de vie au travail afin de favoriser l’épanouissement des collaborateurs.

 

Comment vais-je aborder cette nouvelle réflexion ?

 

Pour l’instant rien n’est totalement fixé pour moi.

Plusieurs voies de travail sont possibles.

S’orienter vers les valeurs personnelles et professionnelles de l’individu.

Ouvrir la discussion sur le sens du travail.

Imaginer les axes de progression permettant l’accomplissement de soi dans son emploi.

Proposer de outils, des méthodes simples et accessibles afin d’orienter mon action vers une notion réelle de bien-être au travail.

Alors, dirigeants d’entreprise, DRH, managers ou collaborateurs, si la lecture de cet article a fait naitre en vous l’envie de discuter, d’échanger de me donner des axes de travail, même sans connaitre l’action d’un sophrologue dans le secteur de l’entreprise je serais heureux de partager avec vous afin de construire un monde du travail dans lequel l’entreprise sera à coup sûr un lieu d’épanouissement personnel.

 

5 questions fréquentes sur l’hypnose.

Voici 5 questions qu’on me pose régulièrement lors de mes séances d’hypnose.
J’ai trouvé intéressant d’y répondre le plus clairement possible dans un article d’actualité.

Peut-on m’obliger à faire n’importe quoi en hypnose ?

 

Vous avez peur que le praticien en hypnose utilise sa technique pour obtenir votre code de carte bancaire ou encore qu’il vous implante des faux souvenirs comme on peut le voir, quelquefois, dans des séries télévisées ?

Même s’il voulait le faire, il ne le pourrait pas.

L’hypnose ne permet pas d’imposer à votre conscient, ni à votre inconscient quoi que ce soit.

D’ailleurs, si durant une séance d’hypnose la personne vit quelque chose de désagréable ou de difficile, elle met elle-même fin à la séance !

Le praticien en hypnose active ou réactive des ressources déjà présentes.

Les souvenirs et les images qui se présentent lors d’une séance sont ceux du sujet.

Le praticien en hypnose optimise tout le potentiel de la personne qui est en séance.

 

Et si je ne suis pas sensible à l’hypnose ?

 

Pour lever tout de suite une fausse croyance, tout le monde est sensible à l’hypnose.

Tout le monde atteint un niveau de conscience modifiée proche du sommeil.

D’ailleurs, cet état là vous y êtes 2 fois par jour…

Une fois le matin lorsque vous vous réveillez et une fois le soir lorsque vous vous endormez.

La différence se situe dans le temps que vous mettez pour atteindre cet état.

En effet, certaines personnes, dites hypersensibles, atteignent cet état de conscience modifiée en quelques secondes. Ce sont d’ailleurs ces sujets qui sont choisis dans les spectacles d’hypnose !

Alors que la plupart des individus mettent quelques minutes pour l’atteindre.

Donc, tout le monde est sensible à l’hypnose.

C’est la technique du praticien en hypnose qui vous permet d’atteindre cet état d’hypnose.

 

Pour quels problèmes avoir recours à l’hypnose ?

 

On pense assez facilement à l’hypnose pour les problèmes d’addiction au tabac, pour les comportements alimentaires.

En fait, l’hypnose présente un intérêt à chaque fois que des maux ou des symptômes sont liés à un nœud émotionnel.

Ce nœud peut avoir diverses origines, enfance, traumatisme, deuil…

L’hypnose permet donc de de traiter beaucoup de problématiques.

C’est dans l’échange entre vous et le praticien que les solutions sont proposées et que la mise en œuvre des séances sera décidée.

 

Est-ce que ça marche à tous les coups ?

 

Si seulement, le praticien en hypnose avait le pouvoir de faire cette promesse …

Comme toutes les méthodes alternatives, il est impossible de prétendre avoir des résultats à chaque fois.

Par définition, lorsqu’on fait appel à l’inconscient, c’est toujours lui qui décide !

Une chose est certaine, cependant, lorsqu’on demande à son inconscient de nous aider pour les bonnes raisons, il le fait toujours !

Et en général, les personnes qui viennent en séance d’hypnose sont toujours animées par des intentions positives et bienveillantes envers elles-mêmes.

 

Comment choisir un praticien en hypnose ?

 

Vaste sujet que celui du choix.

Comment être sûr que la personne que nous allons choisir pour nous accompagner est la bonne ?

Tout d’abord, il faut s’assurer que le praticien soit formé en hypnose.

Ça semble évident, mais il vaut mieux le vérifier…
Ensuite, informez-vous sur le savoir-faire du praticien.

Pour cela, faites un tour sur le web, les réseaux sociaux, mettez-vous à l’écoute des témoignages, du bouche à oreille, des recommandations.

Contactez-le par téléphone. Cela permet d’avoir un premier ressenti.

Puis le jour de la séance d’hypnose, du premier rendez-vous, écoutez vos sensations, vos ressentis.

Si vous éprouvez des sensations désagréables ou d’inconfort décidez de stopper la séance.

Si vous êtes bien, simplement bien durant le rendez-vous, alors, c’est que vous avez trouvé votre praticien en hypnose.

 

J’espère avoir apporté quelques réponses aux questions que vous pouvez vous poser sur la pratique de l’hypnose.

Praticien en hypnose à Lanton (Bassin d’Arcachon), je suis de plus ne plus sollicité pour informer sur mon savoir-faire.

Je réponds toujours à toutes les questions, en toute transparence.

Séance hypnose Lanton, Bassin d'Arcachon

Peut-on faire entrer la sophrologie ou l’hypnose dans l’entreprise ?

Ces pratiques de soins non conventionnels (PSNC) sont -elles compatibles avec le monde du travail ?

 

Les questions des dirigeants d’entreprise sur ces sujets sont légitimes.

Depuis 2020, le monde du travail connait de grands bouleversements organisationnels.

Ces bouleversements entrainent une modification forte de l’entreprise, mais aussi, l’apparition de nouveaux troubles physiques et psychiques définis par les collaborateurs.

Alors, on peut aussi, s’interroger sur la pertinence d’utiliser des pratiques telles que la sophrologie et l’hypnose en action de prévention dans les entreprises.

 

Abordons, tout d’abord, le sujet de la reconnaissance de ces pratiques, sophrologie et hypnose.

 

Le ministère des solidarités et de la santé donne maintenant une définition et accepte une reconnaissance des soins non conventionnels : Les pratiques de soins non conventionnelles (Médecines complémentaires / alternatives / naturelles).

Ostéopathie, sophrologie, chiropraxie, hypnose, mésothérapie, auriculothérapie, acupuncture…

Tous ces termes désignent des pratiques de soins dites non conventionnelles (PSNC).

Parfois appelées « médecines alternatives », « médecines complémentaires », « médecines naturelles », ou encore « médecines douces », ces pratiques sont diverses, tant par les techniques qu’elles emploient que par les fondements théoriques qu’elles invoquent.

 

Ces pratiques peuvent-elle, alors, entrer légitimement dans le monde l’entreprise ?

 

Pour tenter de répondre à ces questions, interrogeons-nous sur les difficultés rencontrées par les collaborateurs d’entreprise.

Plusieurs études récentes ont montré que les salariés souffraient de maux divers avec des intensités allant de fortes à modérées.

 

Un Français sur deux est en souffrance au travail.

 

Dans un précédent article (Souffrance au travail à Lanton, Bassin d'Arcachon (marcadie-sophrologue.fr), je mentionnais le baromètre de l’état de santé au travail des français  ( Baromètre T4 Empreinte Humaine (1/4) – Infographie sur l’état psychologique, risques psychosociaux & épuisement des salariés français - Empreinte Humaine)  qui dressait un tableau alarmant de la souffrance au travail et de l’épuisement professionnel dans l’entreprise.

 

Les maux et troubles identifiés par les salariés sont aussi bien physiques, tensions dans le dos, douleurs intestinales, sommeil perturbé, fatigue, que psychologiques, dévalorisation, perte de confiance en soi, perte de repères pour l’avenir.

Liste non exhaustive qui mériterait d’être, malheureusement, complétée.

 

Les répercussions de la souffrance au travail sur l’entreprise.

 

Le mal-être au travail a des répercussions immédiates et importantes sur l’entreprise.

Les phénomènes répertoriés vont de la baisse de performance et de la productivité jusqu’à la croissance de l’absentéisme et des arrêts maladies, quelquefois de longue durée.

 

Maintenant, définissions simplement la sophrologie et l’hypnose.

 

Ce sont des pratiques permettant un relâchement physique et mental.

Ce sont des pratiques qui aident à abaisser les manifestations d’émotions négatives, tel que le stress ou l’anxiété.

Ce sont des pratiques qui favorisent l’activation de capacités cognitives et intellectuelles, concentration, mémorisation, créativité.

Ce sont des pratiques qui sont proposées par des professionnels formés et compétents dans l’accompagnement de l’humain et ayant une connaissance fine du monde du travail et de l’entreprise.

 

Alors, je me garderai bien de donner mon avis sur cette question : « Peut-on faire entrer la sophrologie ou l’hypnose dans l’entreprise ? »

 

Mais en guise de conclusion, je me permettrai de poser une autre question :

« Si la sophrologie et l’hypnose permettent d’améliorer l’état physique et mental des collaborateurs, doit-on laisser ces pratiques à l’extérieur de l’entreprise ? »

 

Il y a quelques temps, un confrère praticien en hypnose, m’a contacté en me disant que mon action auprès des entreprises pour faire entrer ces pratiques dans le monde du travail étaient louables mais qu’elles seraient compliquées à mettre en œuvre.

Il a raison ! Il reste des barrières à lever et des à priori à supprimer !

Même s'il reste du chemin à parcourir, à chaque fois qu’une entreprise ouvre la porte c’est une avancée vers le bien-être au travail

 

J’accompagne les chefs d’entreprise et les managers dans la prévention des risques psycho-sociaux professionnels en donnant à leurs collaborateurs des outils simples pour favoriser leur bien-être au travail.

 

Sophrologie et hypnose en entreprise

Mais, tu es déjà sophrologue…
Pourquoi tu te formes à l’hypnose ???
Tu te prends pour Mesmer ?

Cette question je l’ai entendue tant et tant de fois depuis quelques mois, que j’ai décidé d’en faire un article.

 

Tout d’abord, je souhaite apporter une précision importante.

Je ne change pas de pratique.

Fondamentalement je suis, et je serai toujours, sophrologue et c’est même grâce à la sophrologie que je me suis intéressé et ouvert à l’hypnose.

 

Quand on revient aux origines de la sophrologie d’Alfonso Caycédo, l’hypnose fait partie des pratiques qu’il a étudiées.

C’est, entre autres, en étudiant l’hypnose et les travaux de Jean-Martin Charcot que Caycédo a décidé de s’orienter sur les états modifiés de conscience.

Ouh là !!! Les états modifiés de conscience…

J’aborderai ce thème un peu plus loin.

 

Tout comme j’ai étudié la respiration et le yoga, qui sont aussi des bases fondamentales de la sophrologie, j’ai donc décidé d’étudier l’hypnose.

 

La sophrologie permet de travailler sur divers symptômes.

Le travail du sophrologue consiste à accompagner le sujet dans la recherche de ses solutions en le guidant vers les prises de conscience de la richesse de ses propres ressources.

Chaque personne a en elle les moyens de retrouver le mieux – être qu’il soit physique, mental ou émotionnel.

L’accompagnement sophrologique permet ce travail.

 

Quelques fois, il arrive que notre accompagnement rencontre une difficulté, un blocage.

Quelque chose dont la personne n’a même pas conscience.

Un évènement anodin ou plus important qui a été stocké quelque part et qui vient perturber l’émergence à la conscience des ressources et des émotions.

Ce quelque part, s’appelle l’inconscient.

Ce cher et précieux inconscient qui est avec nous depuis notre naissance, et même avant…

 

L’hypnose permet d’avoir recours à l’inconscient.

L’hypnose permet de lui donner la possibilité de s’exprimer et d’aider la personne à aller mieux.

L’inconscient est toujours bienveillant dès lors que nous le traitons avec respect.

J’ai décidé d’apprendre l’hypnose car grâce à cette relation nouvelle avec l’inconscient, je peux proposer des accompagnements plus précis, plus efficaces, et encore plus complets.

Aujourd’hui j’accompagne plus efficacement des problématiques d’addictions (tabac), de surcharge pondérale, de pulsions… Et bien d’autres !

 

Alors bien sûr, j’entends déjà la question : « Mais c’est quoi la différence entre la sophrologie et l’hypnose ? »

Eh bien, la réponse que je vais apporter est la mienne et n’engage, bien entendu que moi.

La différence ne tient pas dans la relation d’aide qu’a le thérapeute avec son client. Elle prime sur tout le reste.

La différence n’est pas non plus dans la volonté du thérapeute d’aider son client. Qu’on pratique la sophrologie ou l’hypnose, c’est cette volonté qui nous anime.

La différence n’est pas dans ces fameux états modifiés de conscience entre la veille et le sommeil qui permettent le travail thérapeutique.

Au risque de perturber certaines personnes, le travail sophrologique et le travail hypnotique se font dans le même niveau de veille.

La différence se situe, pour moi, dans la possibilité de travailler en accord avec l’inconscient de la personne pour débloquer certaines situations qui viennent compliquer le travail sophrologique.

 

Alors, concrètement, quand on vient te voir, tu fais de l’hypnose ou de la sophrologie ?

Cette question aussi, je l’entends beaucoup !

 

Cela dépend de la problématique et des souhaits du client.

Dans tous les cas, j’explique ce qu’il est possible de faire et les différentes améliorations de son état offertes par la sophrologie et l’hypnose.

Le choix de travailler en sophrologie ou en hypnose appartient toujours au client.

 

J’espère donc avoir rassuré tous ceux qui ont pris le temps de lire cet article.

Non, je ne suis pas devenu un hypnotiseur de spectacle. Artistes que je respecte par ailleurs car connaissant maintenant l’autre face de l’hypnose, je ne peux que saluer leurs dextérités mentales.

 

J’ai appris, pratiqué et intégré une technique humaniste, codifiée et encadrée d’accompagnement pour encore mieux aider mon prochain.

 

Car vous le savez maintenant, c’est ce qui me fait avancer dans la vie !

 

Frédéric Marcadié, sophrologue et praticien en hypnose

J’ai perdu le sommeil depuis mon burn-out

Cette phrase je l’entends fréquemment dans mon cabinet.

 

Les personnes venant en séance pour des problématiques de souffrance au travail me parlent toujours de problèmes de sommeil.

C’est même, souvent, l’objet de leur visite avant d’aborder la question de l’épuisement professionnel.

Le sommeil est une fonction physiologique très fortement impactée en cas d’épuisement professionnel et de burn-out.

 

Avant de parler des conséquences de la dégradation du sommeil sur sa vie quotidienne, il est important de faire quelques rappels.

 

Tout d’abord un adulte a besoin de 4 à 6 cycles de sommeil, soit 7 h à 8 h par jour.

Un cycle se décompose en plusieurs phases.

Le sommeil lent composé de l’endormissement, du sommeil léger, du sommeil profond, du sommeil très profond, puis le sommeil paradoxal durant lequel nous rêvons.

Lors du sommeil lent, c’est la récupération physique qui est favorisée.

Nos muscles se détendent.

Notre système immunitaire se régénère et notre système hormonal améliore son efficience.

Dans la phase du sommeil paradoxal, c’est la récupération psychique qui est favorisée.

Le cerveau élimine les toxines accumulées durant la journée.

C’est aussi dans cette phase que nous intégrons les connaissances acquises de la journée.

Durant cette phase, notre récupération nerveuse est aussi activée.

Cela permet une régulation de nos émotions négatives et positives.

Ces simples rappels donnent déjà une première idée des retombées négatives de la dégradation du sommeil en situation d’épuisement professionnel et de burn-out.

 

Abordons maintenant les conséquences physiques, psychiques et intellectuelles de la détérioration de la qualité du sommeil.

 

Sur un plan physique, on note une fatigue musculaire, des réflexes ralentis, une prise de poids possible, un affaiblissement du système immunitaire.

En somme une sensation de fatigue intense généralisée.

Une affectation globale de nos fonctions vitales entrainant une plus grande fragilité et vulnérabilité physique.

Sur le plan psychique et nerveux, on peut être sujet à des sautes d’humeurs, une baisse de vigilance, des difficultés d’équilibre ou à se situer dans l’espace et quelquefois des hallucinations.

Sur le plan intellectuel, on doit faire face à des difficultés de concentration, de mémorisation, quelquefois de langage et de capacité à s’exprimer.

D’une façon générale, nous observons une dégradation des capacités intellectuelles.

Une fois de plus, nous constatons que les conséquences de l’épuisement professionnel et du burn-out sur le sommeil sont graves.

 

Nous pouvons ajouter à cela un repli social pouvant intervenir lorsque la privation de sommeil devient importante.

La qualité des relations professionnelles, amicales et amoureuses se dégradent fortement.

Nous observons un repli sur soi qui peut aller jusqu’à une phase dépressive profonde.

 

Une fois ce constat alarmant établi, une question se pose : « Que faire pour améliorer mon sommeil alors que je traverse cette situation d’épuisement professionnelle ou de burn-out ? »

 

La première démarche est de consulter son médecin généraliste qui pourra vous proposer une aide allopathique, souvent temporaire, et / ou un accompagnement psychologique.

Ensuite, il est judicieux d’adopter des comportements de bon sens favorisants la qualité du sommeil.

Ils sont multiples. Ils touchent à l’alimentation, à l’activité physique, à la diminution de l’utilisation des écrans…

Ces conseils sont facilement accessibles sur de nombreux supports médias.

Il est aussi, intéressant de rencontrer un thérapeute spécialisé dans l’accompagnement des troubles du sommeil afin qu’il vous conseille sur ce sujet.

 

Spécialiste de la souffrance au travail, de l’épuisement professionnel et de l’accompagnement des personnes en situation de burn-out, j’ai suivi une spécialisation sophrologique dédiée aux troubles du sommeil.

 

Il y a plusieurs facteurs à travailler dans les troubles du sommeil en lien à la souffrance professionnelle.

Deux d’entre eux sont récurrents et perturbent fortement le sommeil.

Tout d’abord, les phénomènes de cogitations et de ruminations.

Ces pensées négatives, incontrôlables qui s’invitent dans toutes les phases du sommeil.

Venant aussi bien, perturber l’endormissement en début de nuit qu’empêcher le début d’un nouveau cycle en milieu de nuit, voire provoquer des réveils précoces au petit matin.

Ces cogitations, ruminations entrainent la personne dans un cercle négatif de focalisation.

Il est, alors, impossible, d’avoir ou de retrouver un cycle de sommeil réparateur.

 

Ensuite, la difficulté ou l’incapacité de prendre du recul par rapport sa situation professionnelle.

Le travail ou le burn-out s’invite à tout moment de la journée y compris la nuit.

Lorsque c’est le cas, en période nocturne, les difficultés au travail déclenchent, non seulement des pensées (cogitations, ruminations) et émotions négatives, mais aussi des symptômes physiques.

On me rapporte souvent, des sensations d’oppression dans la poitrine, mais aussi et surtout des sueurs abondantes.

 

Paradoxalement, lorsqu’on vient me rencontrer pour des problèmes de sommeil en lien avec l’épuisement professionnel ou le burn-out, je commence d’abord par traiter toutes les problématiques travail, avant d’aborder la question du sommeil.

Il arrive, d’ailleurs, très souvent que le sommeil soit retrouvé avant même d’avoir fait une séance spécifique pour celui-ci.

Il existe bien des symptômes et des souffrances liés à l’épuisement professionnel et au burn-out.

Les troubles du sommeil ont une place prépondérante dans ceux-ci.

Il est possible de retrouver un sommeil réparateur et apaisé dans ces situations.

 

Un accompagnement sophrologique est un moyen efficace d’y arriver.

La sophrologie pour améliorer le sommeil

Relaxation ou sophrologie ?

On me questionne souvent sur la différence entre les deux pratiques.

Pour répondre simplement, je dirais que la relaxation correspond à la recherche d’un état de bien-être simple et immédiat.

La sophrologie permet de travailler des problématiques complexes, thérapeutiques, de développement mental, émotionnel ou de recherche personnelle.

En tant que sophrologue, j’utilise la relaxation dans mes pratiques quotidiennes, mais pas seulement…

Je peux, aussi, utiliser, la respiration guidée issue de la cohérence cardiaque, la méditation en pleine conscience…

En échangeant avec mes consœurs et confrères sur l’utilisation de méthodes complémentaires à la sophrologie, j’ai pu m’apercevoir que les avis étaient partagés.

En effet, certains, pensent qu’en utilisant d’autres pratiques en complément de notre activité de sophrologue, nous risquons dénaturer la doctrine initiale de la sophrologie.

Je comprends et respecte cet avis.

D’autres, pensent qu’il est judicieux de proposer aux clients d’autres pratiques, dès lors qu’elles présentent un intérêt pour la personne que nous accompagnons.

Pour ma part, l’intérêt de la personne prime sur tout le reste.

Il m’arrive, donc, de proposer des séances de relaxation simples quand cela correspond au besoin de la personne qui se trouve dans mon cabinet et cela toujours dans la bienveillance et avec comme seul but le bien-être de cette personne.

Circuits Culture N°521 juillet-Août-Septembre 2020

En préparation pour la rentrée 2020...

La sophrologie en entreprise

Vous me demandez souvent ce que je fais lorsque j’interviens en entreprise auprès des collaborateurs.
Quels sont les champs d’application de la sophrologie dans le monde du travail ?
Ils sont nombreux !
Évoquer la sophrologie dans le cadre de la qualité de vie au travail est, bien sûr, une évidence.
Pour être concret, j’accompagne les collaborateurs dans le domaine du changement, de la préservation de la santé, du surinvestissement professionnel, de l’amélioration des performances, mais aussi dans l’amélioration du travail en équipe.
Il existe, bien d’autres sujets à travailler avec la sophrologie en entreprise…
Pour terminer ce post, je citerai Aristote : « Le plaisir dans le métier met la perfection dans le travail. »

Etude de synthèse.

Etude de synthèse faite durant la période de confinement : disponible sur simple demande.

SOLIDARITÉ COVID-19 Les sophrologues vous viennent en aide

Afin de vous aider à traverser cette période difficile, un collectif de sophrologues professionnels bénévoles s’est créé.

Nous vous proposons des séances de sophrologie en ligne gratuites pour vous permettre de gérer, au mieux, cette situation inédite qui peut générer des troubles émotionnels, physiques ou mentaux.

Comment cela fonctionne ?

Trouvez un sophrologue dans votre région, en cliquant sur le lien suivant : www.ilovesophro.com/corona/

Puis contactez – le pour mettre en place votre rendez-vous en ligne.

Solidaires et responsables, les sophrologues sont présents pour vous accompagner.

 

Un passage sur une web télé pour parler sophrologie

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La sophrologie et le sport

Un peu d'histoire.

 

La sophrologie entretient avec le milieu sportif une grande et longue histoire d’amour.

 

En effet, la sophrologie a été utilisée, la première fois, lors des Jeux Olympiques de Grenoble en 1968.

L’équipe de ski Suisse avait suivi une préparation sophrologique pour cet évènement.

Elle a, d’ailleurs, remporté de nombreuses médailles lors de cette manifestation majeure.

La sophrologie est, aujourd’hui, un outil de préparation mentale reconnu dans le domaine sportif de haut niveau.


Pourquoi cette méthode, dite de « bien-être », a-t-elle un intérêt dans la pratique sportive ?

 

Tout d’abord, rappelons que la sophrologie est une méthode psycho-corporelle.

Le sportif est un utilisateur de son corps et cherche l’optimisation de celui-ci, quelque fois, à l’excès...

Se reconnecter aux ressentis de son corps, permet à l’athlète, non seulement, d’améliorer ses performances, mais aussi, d’écouter les signes de faiblesses ou de fatigues envoyés en alerte par son corps.

Cela peut éviter, ou prévenir, une blessure liée à un sur-entraînement ou à un excès de compétition.

 

Ensuite le cerveau est en contact direct avec les muscles, c’est le système neuro-musculaire qui conditionne le geste du sportif et la coordination des mouvements.

L’équilibre entre le mental et le physique va intervenir sur l’optimisation du fonctionnement du système neuro-musculaire et permettre ainsi à l’athlète d’améliorer sa concentration et sa technique.

 

Enfin la sophrologie est un formidable outil de développement de la motivation intrinsèque du sportif. Cette motivation qui lui permet de progresser dans ses performances tout en conservant les valeurs essentielles de sa vie personnelle.

 

En résumé, la sophrologie, proposée au sportif, en préparation mentale, ou en accompagnement plus spécifique comme la gestion des émotions, ou encore la gestion de la blessure, est très efficace et accessible à tous, athlètes confirmés ou sportifs amateurs.

 

Frédéric Marcadié 02-2020.

Ce que n'est pas la sophrologie.

 

Par Sabine Pernet, sophrologue à Béthune (62)

 

Parler de ce que n’est pas la sophrologie pour mieux la décrire. L’idée peut sembler saugrenue.

Malgré la difficulté apparente de l’exercice, je suis persuadée que ce portrait en creux apportera un nouvel éclairage.

Parler de ce que n’est pas la sophrologie, c’est aussi rendre les choses intelligibles et faire taire les insinuations et les interprétations qui sont faites par méconnaissance.

Bien entendu, cette vision est la mienne. Elle n’a rien d’officiel et n’engage aucun organisme représentatif.

Mais quand je regarde les codes de déontologie des différentes écoles et syndicats, je pense qu’elle est partagée par le plus grand nombre.

La sophrologie n’est pas une médecine

La médecine se définit comme la science témoignant de l’organisation du corps humain (anatomie humaine), son fonctionnement normal (physiologie), et cherchant à préserver la santé (physique comme mentale) par la prévention (prophylaxie) et le traitement (thérapie) des maladies. (Wikipedia).

Bien qu’elle soit classée dans les « médecines douces » ou « médecine alternatives », la sophrologie n’est pas une médecine au sens moderne du terme.

La sophrologie fait appel à des éléments de physiologie et elle contribue, de façon indirecte, à la prévention et à la préservation de la santé, mais elle ne se substitue en aucun cas à la médecine « académique ».

Le sophrologue ne concurrence pas les professionnels de la santé que sont les médecins, psychologues, sages-femmes et autres spécialistes.

Il ne pose pas de diagnostic, n’influence pas les choix thérapeutiques de ses clients et, surtout, n’interfère pas dans les traitements en cours.

Mieux encore, certains codes de déontologie imposent au sophrologue l’obligation morale de diriger vers un thérapeute compétent et dûment qualifié le client qui nécessite une aide qui ne relève pas de ses compétences.

De même, parce ce que la sophrologie n’est pas une médecine, un sophrologue ne vous suggérera pas ou ne vous encouragera jamais :

  • D’interrompre un traitement.

  • De le remplacer par un substitut.

De fait, le sophrologue peut tout à fait décider de ne pas commencer ou poursuivre votre accompagnement sans un avis médical. Pour certaines pathologies, il ne travaillera que sur les directives de votre thérapeute et lui rendra compte si celui-ci le souhaite.

Ce n’est pas une religion

Une religion selon le Larousse se définit comme : « Ensemble déterminé de croyances et de dogmes définissant le rapport de l’homme avec le sacré. » Et, pour exister, une religion inclut un « Ensemble de pratiques et de rites spécifiques propres à chacune de ces croyances. »

Parce que la sophrologie n’est pas une religion, elle ne repose sur aucune croyance passée ou actuelle ni sur aucun dogme. Elle n’a aucun lien avec une société ou un courant spirituel quelconque.

Ainsi, la seule personne en qui il faut croire, c’est en vous. En effet, il n’y a ni leader ni gourou et chacun est invité à exercer son esprit critique et sa liberté de choix comme de pensée.

Dans un autre ordre d’idée, la sophrologie n’est pas non plus liée à la magie et ne promet aucun « miracle ». Comme toute pratique basée sur des exercices, cela demande du temps. Les effets sont proportionnels à l’effort et la régularité.

Pour finir, aucun sophrologue ne vous garantira la réussite de votre démarche, et encore moins le délai dans lequel l’effet se produira.

Ni une philosophie

La sophrologie n’est pas une philosophie, car elle ne propose :

  • Ni Système d’idées qui cherche à établir les fondements d’une science.

  • Ni une conception générale, ou une vision du monde et de la vie.

Cependant, elle peut vous aider à construire votre propre philosophie. Non pas en abordant l’ensemble des questions que l’être humain peut se poser sur lui-même, mais en vous offrant les outils pour vous mettre en condition de le faire vous-même. C’est à vous de trouver vos propres raisons et non au sophrologue de vous les apporter.

En effet, son apport ne peut être que « technique ». Il ne juge pas, n’influence pas vos décisions. Il se doit de conserver une neutralité absolue.

De même, comme je l’expliquais déjà il y a quelques années, la sophrologie n’est pas une secte. Votre sophrologue ne répondra jamais à aucun critère de la Miviludes qui sont :

  • l’existence d’atteintes à l’intégrité physique ;

  • l’embrigadement des enfants ;

  • le discours antisocial ;

  • les troubles à l’ordre public ;

  • l’importance des démêlés judiciaires ;

  • le caractère exorbitant des exigences financières ;

  • la rupture avec l’environnement d’origine ;

  • la déstabilisation mentale ;

  • les tentatives d’infiltration des organisations.

Alors, qu’est-ce que la sophrologie ?

Pour répondre à cette question du mieux possible, il n’y a qu’une seule solution : prenez rendez-vous avec un sophrologue, formé au sein d’une école spécialisée et essayez !

Le meilleur moyen de découvrir la sophrologie et ses bienfaits, c’est de l’éprouver.

 

 

 

Sophrologue : Thérapeute ? Confident ? Guide ?

Le sophrologue, dans sa pratique quotidienne, peut être tout cela à la fois, à condition qu’il conserve une posture professionnelle irréprochable.

 

Un thérapeute ?

 

Même si cette dénomination est à utiliser avec précaution, car faisant référence au domaine de la santé, le sophrologue est amené, fréquemment, à accompagner des situations relevant de troubles médicaux.

Ces accompagnements étant, souvent, initiés par les professionnels de santé eux-mêmes.

A ce stade, précisons, tout de suite, les limites de la sophrologie.

Lors d’un accompagnement lié à une problématique de santé, le sophrologue travaille toujours de concert avec les professionnels de santé et en cohérence avec les diagnostics et prescriptions médicaux. Il s’interdit de se substituer à tout diagnostic et acte médical.

C’est un point fondamental de la sophrologie qui doit être clairement énoncé par le professionnel.

 

Un confident ?

 

Dans la recherche de solutions aux problématiques abordées par la personne qui vient consulter, le sophrologue instaure un climat de confiance, d’écoute et d’empathie qui peut le placer dans une position de confident.

Il est, là aussi, primordial, que le sophrologue conserve sa posture professionnelle dans ce cadre, et notamment, dans sa capacité de prise de recul et de non jugement.

Autre précision importante, « confident », implique confidentialité…

Lors d’un séance de sophrologie, la personne en consultation doit pouvoir s’exprimer librement, sachant que la confidentialité totale et entière lui est assurée.

 

Un guide ?

 

C’est, certainement, la meilleure définition du sophrologue !

 

En effet, le sophrologue est un professionnel du mieux-être au service de l’Humain, qui utilise la sophrologie pour ses applications thérapeutiques et de développement personnel.

La confiance et la bienveillance qu’il apporte lors de ses consultations permettent une relation libre et éclairée entre le praticien et la personne en demande de solutions.

Le sophrologue guide la personne pour qu’elle trouve elle-même ses solutions. Solutions qui sont, déjà, présentes en elle.

Il accompagne la recherche de ces solutions par la pratique d’exercices permettant les prises de consciences fondamentales à l’évolution de la personne.

La sophrologie est basée sur l’autonomie de la personne accompagnée. La sophrologue guide, donc, la personne dans cette voie.

 

Alors, le sophrologue, thérapeute, confident, guide ?…

 

Bien entendu, tout cela à la fois !

 

Mais avant tout un être humain, profondément humaniste, professionnel, totalement orienté vers les autres et dont le seul objectif est d’améliorer leur condition au quotidien.

 

 

Frédéric Marcadié. Sophrologue. Décembre 2019.

 

 

Sophrologie et déontologie

Votre sophrologue est un professionnel de la relation du bien-être. Une relation de confiance et de sécurité doit se nouer entre vous et lui. Respecter un code de déontologie permet à votre sophrologue de vous assurer une pratique respectant les bases essentielles de sa profession.

 

Voici quelques articles, extraits du code de déontologie édicté par la Chambre Syndicale de la sophrologie, concernant les engagements du sophrologue.

 

Article 1

Les sophrologues s’engagent à affirmer l’égalité entre les personnes et à en respecter l’originalité et la dignité.

Article 2

Les sophrologues s’engagent à interdire toute propagande ou prosélytisme religieux ou idéologique au sein de leurs cabinets ou lieux d’intervention. Ils s’engagent à lutter contre toutes les dérives sectaires dont ils seraient témoins.

Article 3

Les sophrologues s’engagent à respecter et à protéger l’intégrité physique et psychique des personnes sous leur responsabilité.

Article 4

Les sophrologues s’engagent à respecter la confidentialité des informations collectées durant leurs accompagnements individuels ou de groupes.

Article 5

Les sophrologues s’engagent à respecter et à faire respecter la législation en vigueur.

Article 6

Les sophrologues s’engagent à actualiser régulièrement leurs savoirs et leurs compétences afin de répondre aux attentes du public et aux évolutions de la sophrologie.

Article 7

Les sophrologues s’engagent à diffuser des offres claires et compréhensibles par le public. Ces offres doivent définir les modalités d’accompagnement, les objectifs visés et les limites de la sophrologie.

Article 10

Les sophrologues s’engagent à respecter les concepts et principes généraux de la sophrologie. Ils s’engagent également à ne pas dénaturer ou amalgamer la sophrologie avec d’autres techniques sans que leurs clients en soient avertis.

Article 11

Les sophrologues s’engagent à respecter les limites de leurs compétences et à orienter leurs clients vers un autre professionnel lorsque celui-ci nécessite un traitement ou une aide thérapeutique ne relevant pas de leurs compétences.

Article 12

Les sophrologues s’engagent à ne pas se substituer aux professionnels de santé, à ne pas prodiguer de diagnostic, de prescriptions médicales et à ne pas interférer avec des traitements médicaux en cours.

IL est important d’aborder le sujet de la déontologie avec votre sophrologue. Cela afin de vous assurer du respect des règles fondamentales de sa pratique.

Vous pouvez retrouver l’intégralité du code de déontologie des sophrologues, sur le site de Chambre Syndicale de la Sophrologie : www.chambre-syndicale-sophrologie.fr

Vous pouvez, aussi, le demander à votre sophrologue qui sera en mesure de vous le fournir.

Réalisation & référencement Simplébo   |   Ce site est parrainé par la Chambre Syndicale de la Sophrologie

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