La période estivale se termine.
Les vacances ont souvent été bénéfiques.
Elles ont permis de se ressourcer, de se recharger pour repartir en pleine forme au travail…
En êtes-vous sûr ?
Spécialisé dans la souffrance au travail, l’épuisement professionnel et le burn-out, j’ai reçu, malheureusement cette année encore, durant l’été, de nombreuses personnes qui ont senti un mal-être durant leurs congés.
Mal-être qu’elles avaient du mal à définir, à décrire ou même à comprendre et à accepter.
En effet, pourquoi se sentir mal alors qu’on est en vacances ?
Comment se fait-il que notre corps et notre mental refusent de s’accorder du repos dans une période de l’année qui est faite pour ça ?
C’est illogique, absurde et ça entretient d’autant plus le sentiment de mal-être.
Rapidement durant les entretiens avec ces personnes le sujet du travail se présente.
Omniprésent durant les périodes de congés, même si à priori cela n’a pas sa place durant cette période de repos et de ressourcement.
Eh oui, nous prenons avec nous dans nos valises le travail, ses contraintes petites ou grandes, les difficultés qu’il génère voire la souffrance qui nous accompagne tout au long de l’année.
Durant ces entretiens, il y a 3 phrases que j’entends régulièrement et que je vous livre.
« Je ne peux pas laisser mon travail à quelqu’un d’autre. »
« Si, je sais déconnecter ! Enfin presque … »
« Il faut juste que je tienne encore un peu ».
Que se cache – t – il derrière ces phrases ?
« Je ne peux pas laisser mon travail aux autres. »
Dans cette situation, lorsque je demande des précisions sur cette phrase, se présentent deux éléments.
Le premier, c’est un manque de confiance dans ses confrères ou collaborateurs. Je suis indispensable et / ou je suis le seul à bien effectuer mon travail.
Rencontrer des difficultés à faire confiance, à déléguer fait irrémédiablement glisser vers la surcharge de travail et l’épuisement professionnel.
Surcharge que l’on amène avec soi en congés.
Le deuxième élément lié à cette phrase est une volonté de ne pas surcharger ses collègues de travail que l’on considère comme eux-mêmes fragiles aux portes de l’épuisement professionnel.
C’est une démarche honorable, mais qui vous fera chuter sans avoir pour autant pu aider vos collègues de galère.
« Si, je sais déconnecter ! Enfin presque … »
Lorsque ce thème de la déconnexion arrive dans les entretiens, les personnes que je reçois argumentent en expliquant que lorsqu’elles sont en congés, elles ne vérifient leurs messages (mails ou sms) que quelques fois par semaine, voire quelque fois par jour…
Ce quelquefois par semaine ou par jour suffit à entretenir le stress, le mal-être et empêche le mental de se mettre en off, de couper avec le travail.
La consultation de ses messages s’accompagne d’ailleurs souvent de réponses… Toujours urgentes ou a minima nécessaires !
Autant d’éléments qui entretiennent la charge mentale générée par le travail, autre facteur important de l’épuisement professionnel.
« Il faut juste que je tienne encore un peu. »
Cette phrase est peut-être la plus significative de toutes.
Lorsqu’on vit un mal – être ou une souffrance au travail, il est fréquent de fixer des échéances souvent illusoires pour se convaincre que ça ira mieux plus tard.
Parmi ces échéances en voici quelques une.
« Juste tenir jusqu’à mon changement de poste. »
« Juste tenir jusqu’au départ de mon chef. »
« Juste tenir jusqu’aux prochaines vacances. »
Je ne ferai pas là une liste exhaustive de tout ce que j’ai entendu en séance.
De plus dans la plupart des cas, lorsque l’échéance attendu est atteinte, le mal-être ne disparait pas et peux entrainer, au contraire, l’explosion de la personne en burn-out.
Vouloir tenir à tout prix ne permet pas d’aller mieux et vous précipite vers l’épuisement professionnel.
Alors si de retour de congés vous vous surprenez à prononcer ces phrases. Ou même si elles vous ont accompagnées durant vos vacances, pensez qu’il est peut-être temps de décider d’être accompagné afin de changer de champ lexical.
Frédéric Marcadié.
Sophrologue – Praticien en hypnose.
30 août 2022
Que vous soyez nouveau retraité ou futur retraité, le passage de la vie active à la vie de retraité est toujours une étape importante de son existence.
Se préparer à ce changement de vie est important car il est peut être à la fois très positif, mais il peut aussi générer des sentiments plus mitigés voire négatifs.
Je vous livre cet article car je reçois en consultation de plus en plus de néo ou futurs retraités en difficultés qui ont du mal à appréhender ce passage existentiel sereinement.
Selon la dernière publication de 2021 de la DREES (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) la France comptait en 2019 16,7 millions de retraités soit une hausse de 300000 personnes par rapport à 2018.
Le départ moyen de l’âge à la retraite est de 62 ans et 2 mois.
Corrélées à l’espérance de vie qui est de 79,2 ans pour les hommes et 85,3 ans pour les femmes (Source : Espérance de vie : sous le choc du coronavirus – Centre d'observation de la société (observationsociete.fr)), ces données nous font aisément comprendre que la retraite est une période importante de la vie d’un être humain.
J’ai pu observer lors de mes consultations en sophrologie avec des séniors jeunes retraités ou en passe de le devenir, trois situations pouvant engendrer des difficultés dans leur future existence.
Tout d’abord, j’ai identifié ce que j’appelle « la fin de la cavale ».
Il y a des actifs, quelque soit leur statut, salarié, cadre, manager ou même dirigeant d’entreprise qui utilisent leur activité professionnelle comme une échappatoire pour fuir leur vie personnelle.
Cela leur permet de ne pas voir leurs problèmes, d’ignorer les choses difficiles de leur vécu, de détourner le regard d’une réalité peut-être compliquée de leur existence.
Très souvent cette situation est identifiée comme un « banal » surinvestissement professionnel ou une nécessité de travailler beaucoup pour subvenir à leurs besoins.
Cette fuite en avant, cette « cavale » s’arrête, alors, avec le départ à la retraite.
A ce moment-là, tout ce qui n’a pas été réglé se fait jour, se manifeste comme une bombe à retardement. Et tout cela de façon, très souvent, amplifié au point de sembler être devenu totalement insurmontable.
L’individu se retrouve confronté à tout ce qu’il a fuit durant des dizaines d’années et le choc est souvent rude !
Mésentente, conflit, voire séparation avec son conjoint, anxiété, déprime, dépression peuvent devenir, les conséquences de cette situation.
Une deuxième situation que j’ai observée est liée à une fin de carrière négative.
Ce sont là, des actifs qui terminent leur vie professionnelle sur une expérience négative, désastreuse, pour ne pas dire destructrice, licenciement, placardisation, harcèlement, burn-out …
Autant de situations qui ont, non seulement, rendu la vie impossible à la personne durant la période active mais qu’elles ramènent avec elles, comme un cadeau empoisonné, dans leur vie de retraité.
Lorsque la fin de carrière a été désastreuse, il y a un goût amer d’inachevé dans l’esprit des personnes qui ont subi cette situation.
Il existe des émotions très négatives comme la colère, la tristesse, la honte quelquefois, qui empêchent de prendre sereinement la voie de la nouvelle existence de retraité.
Je retrouve ces mêmes éléments chez les personnes qui ont effectué un travail subit durant leur carrière professionnelle. Elles développent les mêmes problématiques et symptômes que la catégorie précédente lors du passage à la retraite.
La troisième situation s’apparente pour moi à la notion de deuil dans le cheminement des personnes.
Beaucoup de jeunes ou futurs retraités viennent en consultation de sophrologie car ils éprouvent un mal-être général sans identifier clairement leurs ressentis vis-à-vis de celui-ci.
Lorsque nous abordons le sujet de leur vie professionnelle, ils expliquent et décrivent souvent avec passion tout l’amour porté à leur ancien emploi et toutes les choses positives associées à celui-ci, épanouissement, considération, reconnaissance…
Ce passage d’actif reconnu et épanoui au statut d’inactif est pour eux une déchirure qu’ils n’arrivent pas à appréhender de façon sereine.
Ils manifestent tristesse, peur du lendemain, perte d’intérêt, incapacité à se projeter.
Je l’indiquais quelques lignes plus haut, cela peut s’apparenter à une situation de deuil.
D’abord une phase descendante d’émotion négatives, puis une phase ascendante de reconstruction.
Spécialisé dans l’épuisement professionnel et de façon plus générale dans le monde du travail, les nouveaux ou futurs retraités se sont adressés à moi naturellement car l’univers professionnel est encore très proche pour eux.
Ils savent, en outre, qu’intervenant dans la prévention des risques psychosociaux professionnels je suis totalement en phase avec les troubles liées au monde du travail.
Et il est maintenant évident que les troubles ressentis durant cette période de transition devraient être pris en compte dans les risques psychosociaux professionnels.
J’accompagne aujourd’hui les futurs ou nouveaux retraités à vivre sereinement cette transition entre la vie active professionnelle et la vie active de retraité en séances de sophrologie ou d’hypnose.
Mes accompagnements portent sur plusieurs axes.
Faire le point sur leur vécu professionnel et personnel.
Identifier les éléments négatifs et positifs afin de prendre conscience de leurs acquis et des points à modifier en vue d’une existence paisible.
Appréhender de manière positive leur future vie.
Se projeter dans l’avenir afin de vivre leur retraite positivement.
Alors finalement…
Votre retraite, ça se passe comment ?
Il suffit quelquefois d’une aide extérieure et bienveillante pour qu’elle soit exceptionnellement heureuse !
Frédéric Marcadié.
Sophrologue – Praticien en hypnose.
12 janvier 2022.
Cette réflexion m’est venu en préparant mes interventions de sophrologie en entreprise.
Et si je réfléchissais à modifier mon point de vue, ma perception de l’entreprise ?
J'ai alors décidé de consulter des articles, des post, des commentaires concernant le bien-être en entreprise, la qualité de vie au travail, les prestations de bien-être et bien entendu de sophrologie.
J’ai lu, échangé, discuté avec des confrères et des consœurs spécialistes de l’épuisement professionnel.
J’ai constaté que nous, professionnels du bien - être au travail, nous abordons souvent ce sujet en détaillant les aspects négatifs et délétères de l’entreprise.
Nous observons souvent le monde du travail du côté sombre.
Je suis d’ailleurs le premier à parler lors de réunions d’informations ou d’interventions en entreprise, ou encore dans les différentes publications que j’ai déjà proposées, de troubles musculosquelettiques, de stress, de troubles du sommeil, de risques psychosociaux, d’épuisement professionnel, de burn-out.
J’entretiens, ainsi, l’image négative de l’entreprise qui serait responsable de tout le mal-être de ses collaborateurs.
Mon propos n’est pas de nier ce mal-être réel qui perdure au sein du monde du travail.
Les chiffres du baromètre du travail que je cite d’ailleurs régulièrement dans mes articles étayent cette réalité. (Souffrance au travail à Lanton, Bassin d'Arcachon (marcadie-sophrologue.fr)
Effectivement, il existe de réelles difficultés, de grandes situations de souffrance au travail dans les sociétés et mes interventions dans le cadre de la prévention des risques psychosociaux m’en apporte, malheureusement, la preuve au quotidien.
Ce constat étant fait, je me suis interrogé, sur le sens que je dois donner à mon action en entreprise.
Et si ma réflexion dogmatique sur le monde du travail, évoluait ?
Dois-je rester dans cette vision totalement négative de l’entreprise ?
Dois-je seulement proposer des interventions de prévention afin d’expliquer les dangers physiques et mentaux du travail ?
Dois-je donner, uniquement, des outils pour éviter de tomber en épuisement professionnel ?
Il existe en sophrologie un principe bien connu des praticiens qui s’appelle l’action positive.
Toute action ou pensée positive engendre une action ou pensée positive.
Prétendre apporter du positif en entreprise en véhiculant une image négative de celle-ci me semble aujourd’hui assez paradoxal.
Il est temps pour moi d’imaginer que l’entreprise peut être un lieu d’épanouissement personnel.
Le monde du travail peut être un domaine dans lequel l’être humain peut progresser, se sentir bien, s’accomplir et finalement être heureux.
Alors bien sûr, mon raisonnement semble utopiste pour certains, voire totalement décalé et en contradiction complète avec la situation qu’ils vivent actuellement.
Je le conçois aisément ayant connu moi-même une situation d’épuisement professionnel.
Il est difficile d’imaginer l’entreprise de façon positive lorsque l’on est en souffrance.
Sans pour autant, délaisser mes actions de préventions concernant les risques psychosociaux professionnels, je vais dorénavant, orienter mon travail auprès des sociétés sur l’amélioration des conditions de vie au travail afin de favoriser l’épanouissement des collaborateurs.
Comment vais-je aborder cette nouvelle réflexion ?
Pour l’instant rien n’est totalement fixé pour moi.
Plusieurs voies de travail sont possibles.
S’orienter vers les valeurs personnelles et professionnelles de l’individu.
Ouvrir la discussion sur le sens du travail.
Imaginer les axes de progression permettant l’accomplissement de soi dans son emploi.
Proposer de outils, des méthodes simples et accessibles afin d’orienter mon action vers une notion réelle de bien-être au travail.
Alors, dirigeants d’entreprise, DRH, managers ou collaborateurs, si la lecture de cet article a fait naitre en vous l’envie de discuter, d’échanger de me donner des axes de travail, même sans connaitre l’action d’un sophrologue dans le secteur de l’entreprise je serais heureux de partager avec vous afin de construire un monde du travail dans lequel l’entreprise sera à coup sûr un lieu d’épanouissement personnel.
Peut-on m’obliger à faire n’importe quoi en hypnose ?
Vous avez peur que le praticien en hypnose utilise sa technique pour obtenir votre code de carte bancaire ou encore qu’il vous implante des faux souvenirs comme on peut le voir, quelquefois, dans des séries télévisées ?
Même s’il voulait le faire, il ne le pourrait pas.
L’hypnose ne permet pas d’imposer à votre conscient, ni à votre inconscient quoi que ce soit.
D’ailleurs, si durant une séance d’hypnose la personne vit quelque chose de désagréable ou de difficile, elle met elle-même fin à la séance !
Le praticien en hypnose active ou réactive des ressources déjà présentes.
Les souvenirs et les images qui se présentent lors d’une séance sont ceux du sujet.
Le praticien en hypnose optimise tout le potentiel de la personne qui est en séance.
Et si je ne suis pas sensible à l’hypnose ?
Pour lever tout de suite une fausse croyance, tout le monde est sensible à l’hypnose.
Tout le monde atteint un niveau de conscience modifiée proche du sommeil.
D’ailleurs, cet état là vous y êtes 2 fois par jour…
Une fois le matin lorsque vous vous réveillez et une fois le soir lorsque vous vous endormez.
La différence se situe dans le temps que vous mettez pour atteindre cet état.
En effet, certaines personnes, dites hypersensibles, atteignent cet état de conscience modifiée en quelques secondes. Ce sont d’ailleurs ces sujets qui sont choisis dans les spectacles d’hypnose !
Alors que la plupart des individus mettent quelques minutes pour l’atteindre.
Donc, tout le monde est sensible à l’hypnose.
C’est la technique du praticien en hypnose qui vous permet d’atteindre cet état d’hypnose.
Pour quels problèmes avoir recours à l’hypnose ?
On pense assez facilement à l’hypnose pour les problèmes d’addiction au tabac, pour les comportements alimentaires.
En fait, l’hypnose présente un intérêt à chaque fois que des maux ou des symptômes sont liés à un nœud émotionnel.
Ce nœud peut avoir diverses origines, enfance, traumatisme, deuil…
L’hypnose permet donc de de traiter beaucoup de problématiques.
C’est dans l’échange entre vous et le praticien que les solutions sont proposées et que la mise en œuvre des séances sera décidée.
Est-ce que ça marche à tous les coups ?
Si seulement, le praticien en hypnose avait le pouvoir de faire cette promesse …
Comme toutes les méthodes alternatives, il est impossible de prétendre avoir des résultats à chaque fois.
Par définition, lorsqu’on fait appel à l’inconscient, c’est toujours lui qui décide !
Une chose est certaine, cependant, lorsqu’on demande à son inconscient de nous aider pour les bonnes raisons, il le fait toujours !
Et en général, les personnes qui viennent en séance d’hypnose sont toujours animées par des intentions positives et bienveillantes envers elles-mêmes.
Comment choisir un praticien en hypnose ?
Vaste sujet que celui du choix.
Comment être sûr que la personne que nous allons choisir pour nous accompagner est la bonne ?
Tout d’abord, il faut s’assurer que le praticien soit formé en hypnose.
Ça semble évident, mais il vaut mieux le vérifier…
Ensuite, informez-vous sur le savoir-faire du praticien.
Pour cela, faites un tour sur le web, les réseaux sociaux, mettez-vous à l’écoute des témoignages, du bouche à oreille, des recommandations.
Contactez-le par téléphone. Cela permet d’avoir un premier ressenti.
Puis le jour de la séance d’hypnose, du premier rendez-vous, écoutez vos sensations, vos ressentis.
Si vous éprouvez des sensations désagréables ou d’inconfort décidez de stopper la séance.
Si vous êtes bien, simplement bien durant le rendez-vous, alors, c’est que vous avez trouvé votre praticien en hypnose.
J’espère avoir apporté quelques réponses aux questions que vous pouvez vous poser sur la pratique de l’hypnose.
Praticien en hypnose à Lanton (Bassin d’Arcachon), je suis de plus ne plus sollicité pour informer sur mon savoir-faire.
Je réponds toujours à toutes les questions, en toute transparence.
Ces pratiques de soins non conventionnels (PSNC) sont -elles compatibles avec le monde du travail ?
Les questions des dirigeants d’entreprise sur ces sujets sont légitimes.
Depuis 2020, le monde du travail connait de grands bouleversements organisationnels.
Ces bouleversements entrainent une modification forte de l’entreprise, mais aussi, l’apparition de nouveaux troubles physiques et psychiques définis par les collaborateurs.
Alors, on peut aussi, s’interroger sur la pertinence d’utiliser des pratiques telles que la sophrologie et l’hypnose en action de prévention dans les entreprises.
Abordons, tout d’abord, le sujet de la reconnaissance de ces pratiques, sophrologie et hypnose.
Le ministère des solidarités et de la santé donne maintenant une définition et accepte une reconnaissance des soins non conventionnels : Les pratiques de soins non conventionnelles (Médecines complémentaires / alternatives / naturelles).
Ostéopathie, sophrologie, chiropraxie, hypnose, mésothérapie, auriculothérapie, acupuncture…
Tous ces termes désignent des pratiques de soins dites non conventionnelles (PSNC).
Parfois appelées « médecines alternatives », « médecines complémentaires », « médecines naturelles », ou encore « médecines douces », ces pratiques sont diverses, tant par les techniques qu’elles emploient que par les fondements théoriques qu’elles invoquent.
Ces pratiques peuvent-elle, alors, entrer légitimement dans le monde l’entreprise ?
Pour tenter de répondre à ces questions, interrogeons-nous sur les difficultés rencontrées par les collaborateurs d’entreprise.
Plusieurs études récentes ont montré que les salariés souffraient de maux divers avec des intensités allant de fortes à modérées.
Un Français sur deux est en souffrance au travail.
Dans un précédent article (Souffrance au travail à Lanton, Bassin d'Arcachon (marcadie-sophrologue.fr), je mentionnais le baromètre de l’état de santé au travail des français ( Baromètre T4 Empreinte Humaine (1/4) – Infographie sur l’état psychologique, risques psychosociaux & épuisement des salariés français - Empreinte Humaine) qui dressait un tableau alarmant de la souffrance au travail et de l’épuisement professionnel dans l’entreprise.
Les maux et troubles identifiés par les salariés sont aussi bien physiques, tensions dans le dos, douleurs intestinales, sommeil perturbé, fatigue, que psychologiques, dévalorisation, perte de confiance en soi, perte de repères pour l’avenir.
Liste non exhaustive qui mériterait d’être, malheureusement, complétée.
Les répercussions de la souffrance au travail sur l’entreprise.
Le mal-être au travail a des répercussions immédiates et importantes sur l’entreprise.
Les phénomènes répertoriés vont de la baisse de performance et de la productivité jusqu’à la croissance de l’absentéisme et des arrêts maladies, quelquefois de longue durée.
Maintenant, définissions simplement la sophrologie et l’hypnose.
Ce sont des pratiques permettant un relâchement physique et mental.
Ce sont des pratiques qui aident à abaisser les manifestations d’émotions négatives, tel que le stress ou l’anxiété.
Ce sont des pratiques qui favorisent l’activation de capacités cognitives et intellectuelles, concentration, mémorisation, créativité.
Ce sont des pratiques qui sont proposées par des professionnels formés et compétents dans l’accompagnement de l’humain et ayant une connaissance fine du monde du travail et de l’entreprise.
Alors, je me garderai bien de donner mon avis sur cette question : « Peut-on faire entrer la sophrologie ou l’hypnose dans l’entreprise ? »
Mais en guise de conclusion, je me permettrai de poser une autre question :
« Si la sophrologie et l’hypnose permettent d’améliorer l’état physique et mental des collaborateurs, doit-on laisser ces pratiques à l’extérieur de l’entreprise ? »
Il y a quelques temps, un confrère praticien en hypnose, m’a contacté en me disant que mon action auprès des entreprises pour faire entrer ces pratiques dans le monde du travail étaient louables mais qu’elles seraient compliquées à mettre en œuvre.
Il a raison ! Il reste des barrières à lever et des à priori à supprimer !
Même s'il reste du chemin à parcourir, à chaque fois qu’une entreprise ouvre la porte c’est une avancée vers le bien-être au travail
J’accompagne les chefs d’entreprise et les managers dans la prévention des risques psycho-sociaux professionnels en donnant à leurs collaborateurs des outils simples pour favoriser leur bien-être au travail.
Cette question je l’ai entendue tant et tant de fois depuis quelques mois, que j’ai décidé d’en faire un article.
Tout d’abord, je souhaite apporter une précision importante.
Je ne change pas de pratique.
Fondamentalement je suis, et je serai toujours, sophrologue et c’est même grâce à la sophrologie que je me suis intéressé et ouvert à l’hypnose.
Quand on revient aux origines de la sophrologie d’Alfonso Caycédo, l’hypnose fait partie des pratiques qu’il a étudiées.
C’est, entre autres, en étudiant l’hypnose et les travaux de Jean-Martin Charcot que Caycédo a décidé de s’orienter sur les états modifiés de conscience.
Ouh là !!! Les états modifiés de conscience…
J’aborderai ce thème un peu plus loin.
Tout comme j’ai étudié la respiration et le yoga, qui sont aussi des bases fondamentales de la sophrologie, j’ai donc décidé d’étudier l’hypnose.
La sophrologie permet de travailler sur divers symptômes.
Le travail du sophrologue consiste à accompagner le sujet dans la recherche de ses solutions en le guidant vers les prises de conscience de la richesse de ses propres ressources.
Chaque personne a en elle les moyens de retrouver le mieux – être qu’il soit physique, mental ou émotionnel.
L’accompagnement sophrologique permet ce travail.
Quelques fois, il arrive que notre accompagnement rencontre une difficulté, un blocage.
Quelque chose dont la personne n’a même pas conscience.
Un évènement anodin ou plus important qui a été stocké quelque part et qui vient perturber l’émergence à la conscience des ressources et des émotions.
Ce quelque part, s’appelle l’inconscient.
Ce cher et précieux inconscient qui est avec nous depuis notre naissance, et même avant…
L’hypnose permet d’avoir recours à l’inconscient.
L’hypnose permet de lui donner la possibilité de s’exprimer et d’aider la personne à aller mieux.
L’inconscient est toujours bienveillant dès lors que nous le traitons avec respect.
J’ai décidé d’apprendre l’hypnose car grâce à cette relation nouvelle avec l’inconscient, je peux proposer des accompagnements plus précis, plus efficaces, et encore plus complets.
Aujourd’hui j’accompagne plus efficacement des problématiques d’addictions (tabac), de surcharge pondérale, de pulsions… Et bien d’autres !
Alors bien sûr, j’entends déjà la question : « Mais c’est quoi la différence entre la sophrologie et l’hypnose ? »
Eh bien, la réponse que je vais apporter est la mienne et n’engage, bien entendu que moi.
La différence ne tient pas dans la relation d’aide qu’a le thérapeute avec son client. Elle prime sur tout le reste.
La différence n’est pas non plus dans la volonté du thérapeute d’aider son client. Qu’on pratique la sophrologie ou l’hypnose, c’est cette volonté qui nous anime.
La différence n’est pas dans ces fameux états modifiés de conscience entre la veille et le sommeil qui permettent le travail thérapeutique.
Au risque de perturber certaines personnes, le travail sophrologique et le travail hypnotique se font dans le même niveau de veille.
La différence se situe, pour moi, dans la possibilité de travailler en accord avec l’inconscient de la personne pour débloquer certaines situations qui viennent compliquer le travail sophrologique.
Alors, concrètement, quand on vient te voir, tu fais de l’hypnose ou de la sophrologie ?
Cette question aussi, je l’entends beaucoup !
Cela dépend de la problématique et des souhaits du client.
Dans tous les cas, j’explique ce qu’il est possible de faire et les différentes améliorations de son état offertes par la sophrologie et l’hypnose.
Le choix de travailler en sophrologie ou en hypnose appartient toujours au client.
J’espère donc avoir rassuré tous ceux qui ont pris le temps de lire cet article.
Non, je ne suis pas devenu un hypnotiseur de spectacle. Artistes que je respecte par ailleurs car connaissant maintenant l’autre face de l’hypnose, je ne peux que saluer leurs dextérités mentales.
J’ai appris, pratiqué et intégré une technique humaniste, codifiée et encadrée d’accompagnement pour encore mieux aider mon prochain.
Car vous le savez maintenant, c’est ce qui me fait avancer dans la vie !
Cette phrase je l’entends fréquemment dans mon cabinet.
Les personnes venant en séance pour des problématiques de souffrance au travail me parlent toujours de problèmes de sommeil.
C’est même, souvent, l’objet de leur visite avant d’aborder la question de l’épuisement professionnel.
Le sommeil est une fonction physiologique très fortement impactée en cas d’épuisement professionnel et de burn-out.
Avant de parler des conséquences de la dégradation du sommeil sur sa vie quotidienne, il est important de faire quelques rappels.
Tout d’abord un adulte a besoin de 4 à 6 cycles de sommeil, soit 7 h à 8 h par jour.
Un cycle se décompose en plusieurs phases.
Le sommeil lent composé de l’endormissement, du sommeil léger, du sommeil profond, du sommeil très profond, puis le sommeil paradoxal durant lequel nous rêvons.
Lors du sommeil lent, c’est la récupération physique qui est favorisée.
Nos muscles se détendent.
Notre système immunitaire se régénère et notre système hormonal améliore son efficience.
Dans la phase du sommeil paradoxal, c’est la récupération psychique qui est favorisée.
Le cerveau élimine les toxines accumulées durant la journée.
C’est aussi dans cette phase que nous intégrons les connaissances acquises de la journée.
Durant cette phase, notre récupération nerveuse est aussi activée.
Cela permet une régulation de nos émotions négatives et positives.
Ces simples rappels donnent déjà une première idée des retombées négatives de la dégradation du sommeil en situation d’épuisement professionnel et de burn-out.
Abordons maintenant les conséquences physiques, psychiques et intellectuelles de la détérioration de la qualité du sommeil.
Sur un plan physique, on note une fatigue musculaire, des réflexes ralentis, une prise de poids possible, un affaiblissement du système immunitaire.
En somme une sensation de fatigue intense généralisée.
Une affectation globale de nos fonctions vitales entrainant une plus grande fragilité et vulnérabilité physique.
Sur le plan psychique et nerveux, on peut être sujet à des sautes d’humeurs, une baisse de vigilance, des difficultés d’équilibre ou à se situer dans l’espace et quelquefois des hallucinations.
Sur le plan intellectuel, on doit faire face à des difficultés de concentration, de mémorisation, quelquefois de langage et de capacité à s’exprimer.
D’une façon générale, nous observons une dégradation des capacités intellectuelles.
Une fois de plus, nous constatons que les conséquences de l’épuisement professionnel et du burn-out sur le sommeil sont graves.
Nous pouvons ajouter à cela un repli social pouvant intervenir lorsque la privation de sommeil devient importante.
La qualité des relations professionnelles, amicales et amoureuses se dégradent fortement.
Nous observons un repli sur soi qui peut aller jusqu’à une phase dépressive profonde.
Une fois ce constat alarmant établi, une question se pose : « Que faire pour améliorer mon sommeil alors que je traverse cette situation d’épuisement professionnelle ou de burn-out ? »
La première démarche est de consulter son médecin généraliste qui pourra vous proposer une aide allopathique, souvent temporaire, et / ou un accompagnement psychologique.
Ensuite, il est judicieux d’adopter des comportements de bon sens favorisants la qualité du sommeil.
Ils sont multiples. Ils touchent à l’alimentation, à l’activité physique, à la diminution de l’utilisation des écrans…
Ces conseils sont facilement accessibles sur de nombreux supports médias.
Il est aussi, intéressant de rencontrer un thérapeute spécialisé dans l’accompagnement des troubles du sommeil afin qu’il vous conseille sur ce sujet.
Spécialiste de la souffrance au travail, de l’épuisement professionnel et de l’accompagnement des personnes en situation de burn-out, j’ai suivi une spécialisation sophrologique dédiée aux troubles du sommeil.
Il y a plusieurs facteurs à travailler dans les troubles du sommeil en lien à la souffrance professionnelle.
Deux d’entre eux sont récurrents et perturbent fortement le sommeil.
Tout d’abord, les phénomènes de cogitations et de ruminations.
Ces pensées négatives, incontrôlables qui s’invitent dans toutes les phases du sommeil.
Venant aussi bien, perturber l’endormissement en début de nuit qu’empêcher le début d’un nouveau cycle en milieu de nuit, voire provoquer des réveils précoces au petit matin.
Ces cogitations, ruminations entrainent la personne dans un cercle négatif de focalisation.
Il est, alors, impossible, d’avoir ou de retrouver un cycle de sommeil réparateur.
Ensuite, la difficulté ou l’incapacité de prendre du recul par rapport sa situation professionnelle.
Le travail ou le burn-out s’invite à tout moment de la journée y compris la nuit.
Lorsque c’est le cas, en période nocturne, les difficultés au travail déclenchent, non seulement des pensées (cogitations, ruminations) et émotions négatives, mais aussi des symptômes physiques.
On me rapporte souvent, des sensations d’oppression dans la poitrine, mais aussi et surtout des sueurs abondantes.
Paradoxalement, lorsqu’on vient me rencontrer pour des problèmes de sommeil en lien avec l’épuisement professionnel ou le burn-out, je commence d’abord par traiter toutes les problématiques travail, avant d’aborder la question du sommeil.
Il arrive, d’ailleurs, très souvent que le sommeil soit retrouvé avant même d’avoir fait une séance spécifique pour celui-ci.
Il existe bien des symptômes et des souffrances liés à l’épuisement professionnel et au burn-out.
Les troubles du sommeil ont une place prépondérante dans ceux-ci.
Il est possible de retrouver un sommeil réparateur et apaisé dans ces situations.
Un accompagnement sophrologique est un moyen efficace d’y arriver.
On me questionne souvent sur la différence entre les deux pratiques.
Pour répondre simplement, je dirais que la relaxation correspond à la recherche d’un état de bien-être simple et immédiat.
La sophrologie permet de travailler des problématiques complexes, thérapeutiques, de développement mental, émotionnel ou de recherche personnelle.
En tant que sophrologue, j’utilise la relaxation dans mes pratiques quotidiennes, mais pas seulement…
Je peux, aussi, utiliser, la respiration guidée issue de la cohérence cardiaque, la méditation en pleine conscience…
En échangeant avec mes consœurs et confrères sur l’utilisation de méthodes complémentaires à la sophrologie, j’ai pu m’apercevoir que les avis étaient partagés.
En effet, certains, pensent qu’en utilisant d’autres pratiques en complément de notre activité de sophrologue, nous risquons dénaturer la doctrine initiale de la sophrologie.
Je comprends et respecte cet avis.
D’autres, pensent qu’il est judicieux de proposer aux clients d’autres pratiques, dès lors qu’elles présentent un intérêt pour la personne que nous accompagnons.
Pour ma part, l’intérêt de la personne prime sur tout le reste.
Il m’arrive, donc, de proposer des séances de relaxation simples quand cela correspond au besoin de la personne qui se trouve dans mon cabinet et cela toujours dans la bienveillance et avec comme seul but le bien-être de cette personne.
Vous me demandez souvent ce que je fais lorsque j’interviens en entreprise auprès des collaborateurs.
Quels sont les champs d’application de la sophrologie dans le monde du travail ?
Ils sont nombreux !
Évoquer la sophrologie dans le cadre de la qualité de vie au travail est, bien sûr, une évidence.
Pour être concret, j’accompagne les collaborateurs dans le domaine du changement, de la préservation de la santé, du surinvestissement professionnel, de l’amélioration des performances, mais aussi dans l’amélioration du travail en équipe.
Il existe, bien d’autres sujets à travailler avec la sophrologie en entreprise…
Pour terminer ce post, je citerai Aristote : « Le plaisir dans le métier met la perfection dans le travail. »
Etude de synthèse faite durant la période de confinement : disponible sur simple demande.
Afin de vous aider à traverser cette période difficile, un collectif de sophrologues professionnels bénévoles s’est créé.
Nous vous proposons des séances de sophrologie en ligne gratuites pour vous permettre de gérer, au mieux, cette situation inédite qui peut générer des troubles émotionnels, physiques ou mentaux.
Comment cela fonctionne ?
Trouvez un sophrologue dans votre région, en cliquant sur le lien suivant : www.ilovesophro.com/corona/
Puis contactez – le pour mettre en place votre rendez-vous en ligne.
Solidaires et responsables, les sophrologues sont présents pour vous accompagner.
Un peu d'histoire.
La sophrologie entretient avec le milieu sportif une grande et longue histoire d’amour.
En effet, la sophrologie a été utilisée, la première fois, lors des Jeux Olympiques de Grenoble en 1968.
L’équipe de ski Suisse avait suivi une préparation sophrologique pour cet évènement.
Elle a, d’ailleurs, remporté de nombreuses médailles lors de cette manifestation majeure.
La sophrologie est, aujourd’hui, un outil de préparation mentale reconnu dans le domaine sportif de haut niveau.
Pourquoi cette méthode, dite de « bien-être », a-t-elle un intérêt dans la pratique sportive ?
Tout d’abord, rappelons que la sophrologie est une méthode psycho-corporelle.
Le sportif est un utilisateur de son corps et cherche l’optimisation de celui-ci, quelque fois, à l’excès...
Se reconnecter aux ressentis de son corps, permet à l’athlète, non seulement, d’améliorer ses performances, mais aussi, d’écouter les signes de faiblesses ou de fatigues envoyés en alerte par son corps.
Cela peut éviter, ou prévenir, une blessure liée à un sur-entraînement ou à un excès de compétition.
Ensuite le cerveau est en contact direct avec les muscles, c’est le système neuro-musculaire qui conditionne le geste du sportif et la coordination des mouvements.
L’équilibre entre le mental et le physique va intervenir sur l’optimisation du fonctionnement du système neuro-musculaire et permettre ainsi à l’athlète d’améliorer sa concentration et sa technique.
Enfin la sophrologie est un formidable outil de développement de la motivation intrinsèque du sportif. Cette motivation qui lui permet de progresser dans ses performances tout en conservant les valeurs essentielles de sa vie personnelle.
En résumé, la sophrologie, proposée au sportif, en préparation mentale, ou en accompagnement plus spécifique comme la gestion des émotions, ou encore la gestion de la blessure, est très efficace et accessible à tous, athlètes confirmés ou sportifs amateurs.
Frédéric Marcadié 02-2020.
Par Sabine Pernet, sophrologue à Béthune (62)
Parler de ce que n’est pas la sophrologie pour mieux la décrire. L’idée peut sembler saugrenue.
Malgré la difficulté apparente de l’exercice, je suis persuadée que ce portrait en creux apportera un nouvel éclairage.
Parler de ce que n’est pas la sophrologie, c’est aussi rendre les choses intelligibles et faire taire les insinuations et les interprétations qui sont faites par méconnaissance.
Bien entendu, cette vision est la mienne. Elle n’a rien d’officiel et n’engage aucun organisme représentatif.
Mais quand je regarde les codes de déontologie des différentes écoles et syndicats, je pense qu’elle est partagée par le plus grand nombre.
La médecine se définit comme la science témoignant de l’organisation du corps humain (anatomie humaine), son fonctionnement normal (physiologie), et cherchant à préserver la santé (physique comme mentale) par la prévention (prophylaxie) et le traitement (thérapie) des maladies. (Wikipedia).
Bien qu’elle soit classée dans les « médecines douces » ou « médecine alternatives », la sophrologie n’est pas une médecine au sens moderne du terme.
La sophrologie fait appel à des éléments de physiologie et elle contribue, de façon indirecte, à la prévention et à la préservation de la santé, mais elle ne se substitue en aucun cas à la médecine « académique ».
Le sophrologue ne concurrence pas les professionnels de la santé que sont les médecins, psychologues, sages-femmes et autres spécialistes.
Il ne pose pas de diagnostic, n’influence pas les choix thérapeutiques de ses clients et, surtout, n’interfère pas dans les traitements en cours.
Mieux encore, certains codes de déontologie imposent au sophrologue l’obligation morale de diriger vers un thérapeute compétent et dûment qualifié le client qui nécessite une aide qui ne relève pas de ses compétences.
De même, parce ce que la sophrologie n’est pas une médecine, un sophrologue ne vous suggérera pas ou ne vous encouragera jamais :
D’interrompre un traitement.
De le remplacer par un substitut.
De fait, le sophrologue peut tout à fait décider de ne pas commencer ou poursuivre votre accompagnement sans un avis médical. Pour certaines pathologies, il ne travaillera que sur les directives de votre thérapeute et lui rendra compte si celui-ci le souhaite.
Une religion selon le Larousse se définit comme : « Ensemble déterminé de croyances et de dogmes définissant le rapport de l’homme avec le sacré. » Et, pour exister, une religion inclut un « Ensemble de pratiques et de rites spécifiques propres à chacune de ces croyances. »
Parce que la sophrologie n’est pas une religion, elle ne repose sur aucune croyance passée ou actuelle ni sur aucun dogme. Elle n’a aucun lien avec une société ou un courant spirituel quelconque.
Ainsi, la seule personne en qui il faut croire, c’est en vous. En effet, il n’y a ni leader ni gourou et chacun est invité à exercer son esprit critique et sa liberté de choix comme de pensée.
Dans un autre ordre d’idée, la sophrologie n’est pas non plus liée à la magie et ne promet aucun « miracle ». Comme toute pratique basée sur des exercices, cela demande du temps. Les effets sont proportionnels à l’effort et la régularité.
Pour finir, aucun sophrologue ne vous garantira la réussite de votre démarche, et encore moins le délai dans lequel l’effet se produira.
La sophrologie n’est pas une philosophie, car elle ne propose :
Ni Système d’idées qui cherche à établir les fondements d’une science.
Ni une conception générale, ou une vision du monde et de la vie.
Cependant, elle peut vous aider à construire votre propre philosophie. Non pas en abordant l’ensemble des questions que l’être humain peut se poser sur lui-même, mais en vous offrant les outils pour vous mettre en condition de le faire vous-même. C’est à vous de trouver vos propres raisons et non au sophrologue de vous les apporter.
En effet, son apport ne peut être que « technique ». Il ne juge pas, n’influence pas vos décisions. Il se doit de conserver une neutralité absolue.
De même, comme je l’expliquais déjà il y a quelques années, la sophrologie n’est pas une secte. Votre sophrologue ne répondra jamais à aucun critère de la Miviludes qui sont :
l’existence d’atteintes à l’intégrité physique ;
l’embrigadement des enfants ;
le discours antisocial ;
les troubles à l’ordre public ;
l’importance des démêlés judiciaires ;
le caractère exorbitant des exigences financières ;
la rupture avec l’environnement d’origine ;
la déstabilisation mentale ;
les tentatives d’infiltration des organisations.
Pour répondre à cette question du mieux possible, il n’y a qu’une seule solution : prenez rendez-vous avec un sophrologue, formé au sein d’une école spécialisée et essayez !
Le meilleur moyen de découvrir la sophrologie et ses bienfaits, c’est de l’éprouver.
Le sophrologue, dans sa pratique quotidienne, peut être tout cela à la fois, à condition qu’il conserve une posture professionnelle irréprochable.
Un thérapeute ?
Même si cette dénomination est à utiliser avec précaution, car faisant référence au domaine de la santé, le sophrologue est amené, fréquemment, à accompagner des situations relevant de troubles médicaux.
Ces accompagnements étant, souvent, initiés par les professionnels de santé eux-mêmes.
A ce stade, précisons, tout de suite, les limites de la sophrologie.
Lors d’un accompagnement lié à une problématique de santé, le sophrologue travaille toujours de concert avec les professionnels de santé et en cohérence avec les diagnostics et prescriptions médicaux. Il s’interdit de se substituer à tout diagnostic et acte médical.
C’est un point fondamental de la sophrologie qui doit être clairement énoncé par le professionnel.
Un confident ?
Dans la recherche de solutions aux problématiques abordées par la personne qui vient consulter, le sophrologue instaure un climat de confiance, d’écoute et d’empathie qui peut le placer dans une position de confident.
Il est, là aussi, primordial, que le sophrologue conserve sa posture professionnelle dans ce cadre, et notamment, dans sa capacité de prise de recul et de non jugement.
Autre précision importante, « confident », implique confidentialité…
Lors d’un séance de sophrologie, la personne en consultation doit pouvoir s’exprimer librement, sachant que la confidentialité totale et entière lui est assurée.
Un guide ?
C’est, certainement, la meilleure définition du sophrologue !
En effet, le sophrologue est un professionnel du mieux-être au service de l’Humain, qui utilise la sophrologie pour ses applications thérapeutiques et de développement personnel.
La confiance et la bienveillance qu’il apporte lors de ses consultations permettent une relation libre et éclairée entre le praticien et la personne en demande de solutions.
Le sophrologue guide la personne pour qu’elle trouve elle-même ses solutions. Solutions qui sont, déjà, présentes en elle.
Il accompagne la recherche de ces solutions par la pratique d’exercices permettant les prises de consciences fondamentales à l’évolution de la personne.
La sophrologie est basée sur l’autonomie de la personne accompagnée. La sophrologue guide, donc, la personne dans cette voie.
Alors, le sophrologue, thérapeute, confident, guide ?…
Bien entendu, tout cela à la fois !
Mais avant tout un être humain, profondément humaniste, professionnel, totalement orienté vers les autres et dont le seul objectif est d’améliorer leur condition au quotidien.
Frédéric Marcadié. Sophrologue. Décembre 2019.
Votre sophrologue est un professionnel de la relation du bien-être. Une relation de confiance et de sécurité doit se nouer entre vous et lui. Respecter un code de déontologie permet à votre sophrologue de vous assurer une pratique respectant les bases essentielles de sa profession.
Voici quelques articles, extraits du code de déontologie édicté par la Chambre Syndicale de la sophrologie, concernant les engagements du sophrologue.
Article 1
Les sophrologues s’engagent à affirmer l’égalité entre les personnes et à en respecter l’originalité et la dignité.
Article 2
Les sophrologues s’engagent à interdire toute propagande ou prosélytisme religieux ou idéologique au sein de leurs cabinets ou lieux d’intervention. Ils s’engagent à lutter contre toutes les dérives sectaires dont ils seraient témoins.
Article 3
Les sophrologues s’engagent à respecter et à protéger l’intégrité physique et psychique des personnes sous leur responsabilité.
Article 4
Les sophrologues s’engagent à respecter la confidentialité des informations collectées durant leurs accompagnements individuels ou de groupes.
Article 5
Les sophrologues s’engagent à respecter et à faire respecter la législation en vigueur.
Article 6
Les sophrologues s’engagent à actualiser régulièrement leurs savoirs et leurs compétences afin de répondre aux attentes du public et aux évolutions de la sophrologie.
Article 7
Les sophrologues s’engagent à diffuser des offres claires et compréhensibles par le public. Ces offres doivent définir les modalités d’accompagnement, les objectifs visés et les limites de la sophrologie.
Article 10
Les sophrologues s’engagent à respecter les concepts et principes généraux de la sophrologie. Ils s’engagent également à ne pas dénaturer ou amalgamer la sophrologie avec d’autres techniques sans que leurs clients en soient avertis.
Article 11
Les sophrologues s’engagent à respecter les limites de leurs compétences et à orienter leurs clients vers un autre professionnel lorsque celui-ci nécessite un traitement ou une aide thérapeutique ne relevant pas de leurs compétences.
Article 12
Les sophrologues s’engagent à ne pas se substituer aux professionnels de santé, à ne pas prodiguer de diagnostic, de prescriptions médicales et à ne pas interférer avec des traitements médicaux en cours.
IL est important d’aborder le sujet de la déontologie avec votre sophrologue. Cela afin de vous assurer du respect des règles fondamentales de sa pratique.
Vous pouvez retrouver l’intégralité du code de déontologie des sophrologues, sur le site de Chambre Syndicale de la Sophrologie : www.chambre-syndicale-sophrologie.fr
Vous pouvez, aussi, le demander à votre sophrologue qui sera en mesure de vous le fournir.